Les néologies sont tendance. Du « maastricheur » aux « sans-dents » en passant par les « sans-rollers », moi j’ai décidé de m’attaquer aux « sans-neurone » qui étalent, en vocabulaire, la confiture de leur pseudo culture. Certains auteurs fouillent dans les expressions abandonnées comme « l’hôpital se moque de la charité » pour écrire « la pelle se moque du fourgon ». Aucune imagination ! Que n’ont-il écrit : « l’appel se moque du 18 juin » ou bien, à la chute du mur de Berlin , « la faucille se moque du marteau » ? D’autres se glissent dans les anglicismes pour parler de « coworking » ou de « covoituring » Pourquoi ne pas oser le « comasturbing » aux enseignes du Paris Gay et partageur ? Enfin, dans toute docte assemblée, on retrouve la science à toute les tartines comme quand, en remplacement de la collapsologie ( ou science de l’effondrement climatique), les néologistes inventent «l’effondrementisme » que je remplacerai volontiers, dans mes billets d’humeur illustrée, par « l’effrontémentisme » ou art de l’insolence dessinée. JC