Les branleurs sont en deuil : Hugh Hefner, le fondateur du magazine Playboy, est mort à 91 ans. Et ben comme quoi, « ça » conserve ! Sa veuve Crystal Harris, de soixante ans sa cadette (oui, je sais), aurait déclaré, après avoir participé à la toilette mortuaire : « je ne l’avais jamais vu avec une aussi dure » ! Bon, plus sérieusement, les féministes connes (n’en déplaise aux machos, ce n’est pourtant pas un pléonasme) vont sûrement cracher sur sa tombe et elles auront tort : à tout prendre, il vaut mieux pour tout le monde que les obsédés incapables de maîtriser leurs pulsions se branlent sur des photos de femmes à poil au lieu d’aller violer des passantes ! Sans compter que les activités du vieux père Hefner lui ont valu l’inimité des intégristes chrétiens, des gros cons de racistes (ça, oui, c’est un pléonasme), et des conservateurs de tout poil, autant dire tous les ennemis « naturels » des droits des femmes… Rien que pour ça, il a ma sympathie : un type qui avait tous les cons contre lui ne pouvait pas être fondamentalement mauvais. Allez, salut, mister Hefner ! Et puisque vous allez être enterré à côté de Marilyn, ne l’embêtez pas trop, elle a déjà souffert de son vivant. De toute façon, vous ne pouviez pas être plus irrespectueux des femmes que ne l’est Donald Trump…
A ce propos : plus de la moitié des Américains jugent Trump inapte à être président : et il leur aura fallu neuf mois pour s’en rendre compte ? Il aurait peut-être fallu y penser avant de l’élire ! Avant son élection, le monde entier avait déjà remarqué qu’il était incompétent et même dangereux, ses discours ne laissaient planer aucun doute sur la question ! Et depuis qu’il occupe le bureau ovale, les Américains ne cessent de le désavouer, c’est à se demander qui avait voté pour lui ! Fraude électorale ? Non, j’avance une autre hypothèse. Partons de ce fait reconnu : les Américains, comme beaucoup d’autres peuples, en avaient marre de la classe politique « traditionnelle » et ils ont donc décidé de la désavouer en élisant un type qui n’en était pas issu. Bon. Mais ça n’explique pas tout : comment n’ont-ils pas été freinés par les discours incroyablement brouillons et, de surcroît, nauséabonds du milliardaire ? C’est là que j’avance mon hypothèse : ils n’y ont tout simplement PAS CRU ! Ils sont partis du principe que les hommes politiques ne cessaient de les tromper depuis des années, que leurs promesses n’étaient que des annonces de camelots destinées à attirer le client, et quand ils ont entendu Trump, ils ont pensé qu’il ne pouvait pas faire exception, que ces discours n’étaient que de la communication d’un politicien en pleine campagne et qu’une fois élu, il ne ferait pas le quart de ce qu’il a fait. Bref, à force d’être dupés par les politiciens, ils ont pensé que celui-là non plus n’appliquerait pas ce qu’il disait et qu’il n’y avait pas plus de risque à l’élire qu’il n’y en avait à voter pour un candidat « traditionnel »… Vous n’êtes pas obligé de prendre pour argent comptant mon hypothèse, bien sûr, mais dites-moi : est-ce que les Allemands, en 1933, se seraient laissés embarquer dans la folie que l’on sait s’il n’avait pas pensé que le petit caporal autrichien ne tiendrait pas davantage ses promesses que ne l’avaient fait les autres politiciens ? Conclusion : méfiez-vous, ce sont parfois les politiciens qui tiennent leurs promesses qui sont les plus dangereux !