Puisqu’on parle de Donald Trump, celui-ci a essuyé son premier désaveu électoral sérieux avec l’élection de trois nouveaux gouverneurs démocrates contre les candidats qu’il soutenait. Faut-il y voir un premier signe de reflux de la lame de fond réactionnaire qui nous pourrit l’existence depuis déjà quelques années ? Vous avez noté que je dis « réactionnaire » et non pas « populiste » comme le font certains médias « sérieux » qui laissent entendre que les réacs seraient les seuls à parler au nom du peuple, sous-entendu d’autant plus abject que les idées racistes, misogynes et homophobes ne sont absolument pas l’apanage des classes populaires. Quoi qu’il en soit, va-t-on enfin se réveiller de ce cauchemar ?
Emmanuel Macron annonce la fin de Daech dans les prochains mois : faute de pouvoir annoncer la fin du chômage, bien sûr ! Bon, je suis sarcastique, mais ce ne serait pas une mauvaise chose : je suis un peu las de répéter sans arrêt à mes compatriotes que ce n’est pas parce qu’ils entendent parler arabe dans la rue qu’ils sont entourés de terroristes. Cela dit, s’il faut se mettre à croire tout ce que nos élus nous annoncent…
Une prof de fac tombe malade et se trouve dans l’impossibilité d’assurer ses cours. Bon, ça, ce n’est pas sa faute. Elle demande à une doctorante dont elle dirige les recherches d’assurer à sa place les trois heures de cours qu’elle devait donner, l’obligeant du même coup à préparer lesdits cours en catastrophe. Est-ce qu’un directeur de thèse a le droit de faire ça ? Je ne sais pas mais il le prend en tout cas. Mais ça, ce n’est pas le plus dur. Non, le plus dur, c’est de raconter l’histoire à une tierce personne et de s’entendre répondre par cette dernière « il faut bien que les doctorants servent à quelque chose » ! Mais je t’emmerde, moi…