La Hune a brûlé, mais ce n'était plus une librairie, c'était devenu une galerie photos.
L’œil écoute sur le boulevard Montparnasse, une vraie librairie, a failli couler, et est encore loin d'être saine et sauve.
La rue Monsieur le Prince est envahie de restaurants asiatiques à l'appellation d'origine très questionnable, vietnamiens, japonais, coréens (une exception remarquable : Polidor, depuis 1845).
Le Starbucks Odéon est minable ; pour consommer il faut grimper un escalier signalé comme dangereux, ou se geler sur le trottoir.
Ma gym a changé de quartier. Du carrefour Vavin au Quartier Latin. D'un côté à l'autre de l'intemporel jardin du Luxembourg.
Mes copines de tapis de sol et moi peinons encore à trouver nos marques (trajets, petites bouffes, troquets).
Nous aimions bien les rues Delambre, Bréa, Notre-Dame-des-Champs, Grande-Chaumière.
Cette semaine j'ai trouvé la parade pour éviter l'épouvantable carrefour Edmond-Rostand, ses maxi fast-foods, les travaux du RER.
Je descends à l'arrêt de bus devant le Sénat et je contourne le théâtre de l'Odéon.
La place semi-circulaire, joliment restaurée, est calme, on n'entend aucun bruit ; quand le ciel est bleu, on se croirait dans le poème de Verlaine.