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Par Daniel Desurvire
Chapitre 1
Quand le renseignement d'État, au motif de terrorisme, explose le secret de la vie privée des citoyens, faisant fi de la corruption financière qui sévit dans ses rangs.
En introduisant la norme juridique du terrorisme et son corollaire en termes de corruption et de concussion en droit positif (I), La guerre souterraine est engagée, pas seulement contre des belligérants d'en face ou de l'intérieur, mais également en direction des citoyens qui ont l'audace d'en parler à leur manière (II). Certes, ce reflexe semble une réponse légitime puisque tout un chacun se devine surveillé au plus profond de son intimité, via un big data qui procède d'une fouille clandestine à l'aide d'un logarithme des plus sophistiqués dans le ventre de tous les instruments numériques de communication et de travail (III). Cela explique aussi pourquoi le langage devient un autre combat et chaque mot un enjeu ; soit pour le maintien de la concorde entre communautés du côté de la puissance publique, soit pour exprimer certaines réalités de fond autour des violences prédatrices et meurtrières depuis les sphères radicalisées d'une religion qui ne se nomme pas (IV). Voilà bien des constats qui dérangent les faiseurs d'opinion vu par des essayistes polémiques et journalistes d'investigation depuis les rangs des non alignés, voire ceux qui cessent de prêter allégeance au système derrière le rideau des urnes (V).
I - Le prétexte du terrorisme qui induit le renseignement en passant par l'inquisition et la corruption financière
Par la perquisition du renseignement sur le mental des citoyens que s'offre subrepticement la police d'État, d'aucuns y voient un retour à la pensée unique du socialisme tchékiste et sa police politique abritant les pires créatures du népotisme, forçant l'endoctrinement aux idéaux socio-démocrates sous couvert d'un politiquement correct, puis muselant ceux qui subodorent cette dérive en leur confisquant le droit de répandre leurs idées, d'être publié, lu ou entendu. Car ne l'oublions pas, la loi relative au renseignement de juillet 2015 complétant le Code de la sécurité intérieure, puis la loi antiterroriste de fin octobre 2017 abrogeant l'état d'urgence ont été votées principalement pour ce motif : le terrorisme. Les autres mobiles sont tenus sous silence pour dédouaner l'oligarchie élyséenne ; le prétexte du terrorisme n'étant qu'un grossier camouflage pour ne jamais désigner la raison majeure qui a donné jour à ce viol de l'intimité des gens : la surveillance en boucle de tous les Français pour débusquer leur opinion, leur croyance, leur état de santé, leur fortune, leur choix sexuel, leur profil de consommateur, etc.
C'est pourquoi, pour masquer les réelles intentions des gardiens du néo-jacobinisme français, l'État a promulgué un train de réformes législatives et réglementaires tissé de pièges électroniques insidieusement injectés dans les outils de communication, de travail ou de loisir de tous les Français sans exception. Aucun ordinateur, ni androïde ou Smartphone n'échappe à ces pratiques barbouzes, dont les outils fouillent le savoir, l'environnement social et le patrimoine physique des individus avec une vélocité quantique se situant au-delà de l'intuition et de l'entendement humain. Les mégadonnées du renseignement d'une puissance jamais égalée vient de doter l'élite de la classe dirigeante d'un pouvoir proche de celui que l'on surnomme outre-Atlantique ; le Big-Brother de l'Oncle Sam vu par Georges Orwell. Il ne s'agit rien de moins que d'un outrage asséné contre la dignité des gens, telle l'intrusion invisible de systèmes ubiquistes capables d'extraire tous les recoins de la vie d'un internaute ; un carottage idiosyncrasique aussi importun que la violation d'un journal intime.
N'ayons donc pas la naïveté de croire à l'intégrité et à la loyauté des personnages élus aux commandes des démocraties constitutionnelles, en particulier celle des pays industrialisés, car pour bon nombre d'entre eux, leur aspiration patriotique se trouve numérotée dans les coffres et comptes offshore dissimulés dans les paradis fiscaux, et n'ont cure de leurs électeurs étranglés par la flat taxe, la CSG et tout autres ponctions orchestrées par les PLF et les LFSS, auxquels se greffe la violation de l'intimité des contribuables. Il y a quelques années encore, les hospices de ces trafics qui servaient à blanchir l'argent sale trouvait refuge en Suisse, au Liechtenstein, au Luxembourg, à Monaco, dans les îles anglo-normandes ou à Andorre, certes aujourd'hui moins prisés car désormais mis en berne par des conventions et accords de transparence pour ouvrir le sas judiciaire des échanges d'informations.
À présent, la relève de ces caches financières est assurée à l'État US Delaware, aux Bahamas, Belize et Bermudes, à Singapour, aux îles vierges britanniques, aux Seychelles, à Hong Kong, ou aux Îles Caïman entre autres niches fiscales insulaires. Selon l'Express du 3 avril 2016, 214 000 structures offshore ont été créées entre 1977 et 2015, le tout redistribué dans 21 principaux paradis fiscaux pour des clients venant de ± 200 pays et territoires différents. Le spectre arachnéen des individus supposés compromis est colossal au rayon de l'évasion fiscale, sachant qu'un millier de Français sont déjà impliqués dans cette fraude tolérée où la plupart des montages financiers a recours à des sociétés fictives extraterritoriales. Pour exemple, Mossak Fonseca, une nébuleuse de la trempe de Swissleak, s'est spécialisée dans le blanchiment. Pour autre exemple, la Société Générale administre 979 sociétés écrans sur ces no man's land de la finance opaque, certes loin derrière la Britannique HSBC qui n'en compte pas moins de 2 300. Toutefois, les consulting et call centers spécialistes de l'offshoring prétendent optimiser le pôle fiscal des investisseurs, et non pratiquer l'évasion, en arguant l'existence d'un cadre juridique légal*, alors que le taux moyen d'impositions dans l'Union européenne en 2017 s'élève à 37,57 % du PIB (45,5 % en France), et à 0 % dans les tax haven ; là où il est possible de dissimuler des activités les plus suspectes, de contourner les règles de droit et de creuser encore davantage les inégalités mondiales.
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.Si chacun d'entre vous partageait un de nos articles avec ses proches, ce serait une grande progression pour la vraie opposition en France. Merci d'avance!
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