avais coupé d'eau les couleurs pour ne point altérer
la tendresse de ton portrait - toi, nubile et nue
et grise au regard divergent
Tu avais revêtu le vêtement d'une autre
et senti son effluve remonter par tes jambes musclées
jusqu'à ta gorge
Ayant du vêtement palpé l'étoffe, étrangère à toi-même
et maintenant proche d'elle -
Dans la maison, plus aucun bruit, seul le sifflement
du vent se glissant sous la porte par le rai
du jour
Stridence dont l'écho a ricoché sur un verre
sans tain - le carreau
l'a répercuté en une image
Qui s'est éparpillée à la surface étincelante de
l'eau
François Amanecer, " Quatrième nuit ", I, Le Corbeau interrompu, in Le Corbeau interrompu, poème, précédé de Vu d'en haut - poétique, Revue NUNC | Éditions de Corlevour, 2017, page 39.
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NOTE : ouvrage disponible en librairie le 4 janvier 2018.