L’autre soir,
En me promenant dans la rue,
J’ai cru voir des fantômes hanter les chevaux du carrousel.
Ils chatouillaient les nuques des enfants,
Kidnappaient un gant pour laisser la seconde orpheline.
Ils se riaient des parents se gelant les miches sur le bord,
Le regard hypnotique, le sourire figé, le bout des doigts presque violet.
Ceux qui, regardant le ciel noir, guettant les prochaines gouttes de pluie.
Finiraient par se souvenir,
Qu’ils ont oublié leur parapluie.