Le musée des Beaux-Arts de Lille en collaboration avec la Réunion des Musées nationaux présente une grande rétrospective de l’œuvre de Jean-François Millet
Jusqu’au 22 janvier 2018
Lorsque l’on évoque le nom du peintre français Jean-François Millet 1814-1875 l’on pense évidement à l’Angélus. Cette scène paysanne est connue du monde entier. Elle a été pendant de décennies reproduite dans le chromos, les boites de biscuits et toutes sortes d’objets de la vie quotidienne. L’on parlerai maintenant de produits dérivés. Il est aussi catalogué peintre des paysans.
La grande rétrospective lilloise offre un nouveau regard sur cet artiste peintre, pastelliste et dessinateur de grand talent. Il est l’un des fondateurs de l’École de Barbizon. où il avait un atelier.
Plus d’une centaine de peintures et de dessins venues des collections française et américaines offrent un parcours où l’on découvre la complexité de son œuvre qui n’est pas une simple imagerie paysanne. C’est un artiste très inventif et admiré par l’avant-garde qui développe un univers poétique d’une grande sensibilité. Il a beaucoup marqué Vincent Van Gogh, Camille Pissarro, Georges Seurat, Paul Gauguin, Constant Permeke, Salvador Dali ou le britannique Mat Collishaw
Il a aussi inspiré les artistes américains. C’est ce que l’on découvre dans une seconde exposition Millet USA des photographes : Lewis Hine, Dorothea Lange, Walker Evans et Arthur Rothstein, des cinéastes : Terrence Malick à Gus Van Sant, en passant par Michael Cimino ou John Ford avec l’adaptation des Raisins de la colère et aussi des peintres : Edward Hopper, Bansky, Mat Collishaw et peut-être Grant Wood.La plupart des médias parlent des expositions lilloises, comme Le Monde, La Croix, La Voix du Nord, Le Parisien, Le Figaro,
A visionner une ces trois vidéos qui montrent les œuvres du peintre