Non, nous ne pouvons pas être tous en cette période de l'Avent dans la joie, comme ces parents ayant perdu leur enfant dans cet accident de car, où de maladie incurable; comme ses parents dont les enfants ont claqué la porte, demeurés depuis sans nouvelle. Comme cette maman dont la fille subira une seconde opération du cerveau à 4 jours de Noël avec cet espoir fou de vaincre enfin ce "crabe". Comme ces couples qui se déchirent sans trêve et dont les enfants ne croient plus au père Noël...
Mais pour ceux qui sont dans la fébrilité que donne cette dernière semaine de l'Avent, dont l'horizon est présentement dégagé, quoi faire ? Les mots semblent vains lorsqu'on côtoie ces voisins ou amis dans la souffrance. Comment leur dire que nous nous sentons soutenus dans nos propres misères par Celui qui nous dit d'avoir confiance et d'être dans la joie. Quand on lui ouvre notre cœur, nous l'affirmons, Il n'en sort pas !
Ce petit enfant qui arrive a déjà accompli tant de miracles ! Nous en avons été témoins tout au long de ces années de renaissance de notre sanctuaire. Oh! Bien sûr! jamais de façon spectaculaire ! Mais par des actions probantes où le hasard ne tient plus; sur des parents ayant déjà perdu un enfant et qui vivaient dans un deuil permanent et qui après avoir perdu un second, ont été incroyablement aidés par ce Sacré-Cœur dont ils pratiquent depuis le culte. Alors n'assombrissons pas nos pensées ! Faisons lui la grâce d'être dans sa joie.