Roger de Laron, et Noël au Moyen-âge.

Publié le 22 décembre 2017 par Perceval

Avant la période médiévale, dans l'Empire romain : L´empereur Commode (161-192) est initié aux mystères de Mithra. Cette religion respecte les dimanches comme jours sacrés et célébre la naissance de Mithra, dieu du soleil, le 25 décembre, '' Dies Natalis Solis Invicti ''…

En 274, 1’empereur Aurélien, conquérant en Orient, est le premier empereur qui se fait diviniser de son vivant, voulant renforcer ainsi son pouvoir politique et spirituel sur les multiples diversités et sensibilités de son empire. Il impose le culte du Soleil Invaincu comme religion d´état avec sa célébration au 25 décembre.

On dit que le choix du 25 décembre provient du calcul du solstice d’hiver dans le nouveau calendrier julien, on sait aujourd’hui que cette date est erronée…

Les Celtes – semble t-il - considérent aussi le 24 décembre comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils ont coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire et dédient l'épicéa, qui est l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là... !

Les chrétiens réagissent, aux culte païens, en instaurant une nouvelle fête : la naissance de Jésus, et choisissent bien sûr le 25 décembre …

Au Moyen-âge :

Le 24 décembre est la fête d'Adam et Eve...

Roger de Laron, a déjà entendu cette histoire populaire dans l'empire germanique : on raconte – au VIIe siècle - qu’un moine allemand, saint Boniface, voulait convaincre les druides germains que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un, mais en tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage, à l’exception d’un jeune sapin. C’est à partir de ce moment qu’on attribua au jeune sapin une allure de miracle; saint Boniface dit alors : «Désormais, nous appellerons cet arbre l’arbre de l’Enfant Jésus».

On dit aussi que le sapin symbolise «l’arbre du paradis».

Dès le XIe siècle, on présente des scènes appelées Mystères, dont celle du paradis, fort populaire durant l’Avent. Garni de pommes rouges, un sapin symbolise alors l’arbre du paradis. Et, apparait la coutume de décorer l’arbre avec des pommes rouges, en référence à la dimension biblique d’Adam et Ève qui avaient croqué la pomme interdite.

Le rouge s’associe donc à la fête de Noël. Il semble bien qu’au XIIe siècle cette tradition ait cours en Alsace, puis dans la vallée du Rhin, mais progressivement, elle se propage à une partie de l’Europe. On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées trois jours avant Noël