P 97 sous le signe de l'eau
Petit rappel, sur l'herbier pas de rime ni de versification, pour la révision c'est ici : Règles de l'herbier et contact mais aussi et toujours en haut de chaque page Une image de Marine D Les amoureux du dimanche... Alphonse aimait emmener la Martine au lac, la petite évasion dominicale sans même louer une barque. Près de ses flots, sur le rivage sa chérie et lui, le temps suspendait son vol et sous la brise parfumée, ils déjeunaient en paix, de peu cher. Parfois il se prenait à tailler un roseau en flûte pendant qu'à la coupe elle sirotait son vin de coteau, le regard bleu dans le vague.Alphonse aimait la Martine, la Martine aimait le lac où ils coulaient quelques douces heures, entre le printemps et l'automne, lui laissant tomber des mots de Lamartine.Ô temps, ô lac...Les plus beaux de nos jours...Oublieux du resteQuand le métier d'artiste rameEt que vogue la galère...Alphonse, comédien, avec et sans cachet, à vivre alors au crochet.La Martine, pharmacienne, dedans à plein temps.Entre chien et loup ils pliaient bagages pour reprendre le cours de leur vie.Un au revoir, un moment à se retenir, puis des silhouettes qui s'effacent, sans trace, chacune de leur côté. Père ne voulant pas d'un Alphonse pour sa Martine, mère non plus !A un saltimbanque, nuage au tableau, on préfère un banquier.En attendant, ils fermaient les yeux en lui ouvrant la porte le soir... jill billhttp://jill-bill.eklablog.com Cadre noirpour escapade blanche -reflets dans le lac À travers l’œil de bœuf, le carcan de sa vie s’évade. Sur la chaîne de ses pensées, les nuages dansent, en s’éclaircissant. Mouvance à l’horizonDe saute-mouton en saute-nuages’enchaînent les sommets le lac calme le jeufausse torpeur Comme un obstacle infranchissable, une barrière aquatique, ses idées sombrent en brasses coulées. Il ne sait pas nager... Entre lac et montsDame Nature en deuilcamoufle ses angoisses La nuit le plonge dans la perte de ses illusions. Dernière chance d’un sursaut, le vent chassera-t-il la grisaille de l’instant ? Son regard se heurte à l’horizon. Il espère des lendemains plus avenants. ABC http://jardin-des-mots.eklablog.com/ Sur le lac du temps immobilele regard flotte, vide de pensées,cœur lourd d'une attente en territoire inconnuentre ici et ailleursici et nulle part. Entre espoir et abandon,au bord du désespoir. Sur le lac du temps immobile,la vie suspendueà l'inattendu. ©Jeanne Fadosi https://fadosicontinue.blogspot.fr/search/label/l%27herbier%20de%20po%C3%A9sie Sur le lac d'argentLa nuit approcheFlottent et s'étiolentLes angoisses les envies La complainte d'un violonClame l'amour perduL'absence Indifférente la vie passeTout se tait à la fin Toujours tu me manquerasToujours je t'attendraiMon petit farfadet Marine Dhttp://emprises-de-brises.over-blog.com/ Le lac Il s’étire entre terre et ciel, il balance doucement les reflets moutonneux et sombres des nuages Loin, à l’horizonquelques sommets, la neigeet là-bas, le froid Les buissons impassibles observent du rivage le flot ininterrompu de ces porteurs d’eau, voyageurs infatigables qui traversent les airs, masquent le soleil. La terre humidese transforme, voici la boueaux pieds des herbes Nul ne se risque sur les rives. Le lac médite sa nature profonde dans le silence d’un hiver trop mouillé. ©Adamantehttp://le-champ-du-souffle.blogspot.fr/Elle ELLE semble si docileApaiséeAttentiveà la plaine argentée étendue à ses pieds.Son échine est offerteaux caresses des nuagesau bruissement des ventsaux regards envieux grimpant jusqu'à ses cimes.Et nous marchons encoredans ce silence blancaux vastes solitudesl'esprit nu et fiévreuxà la conquête de la grâce. Balaline http://balaline.eklablog.com