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6/2/2018 : les bracelets rouges (TF1)

Publié le 06 février 2018 par Anaïs Valente

J'avais enregistré ça hier soir mais j'étais pressée de le voir, donc je l'ai déjà regardé à 7 h sur mon voocorder, quand ma sdb chauffait (gla gla). Cette nouvelle série est magnifique, hyper émouvante pour moi mais pas larmoyante. Elle raconte la vie de jeunes dans un hôpital, qui souffrent de maladies diverses : coma, amputation suite à cancer, accident, anorexie... Entraide et amitié sont de rigueur. Ça m'a fait repenser aux mois que j'ai passés à Lennox, à ce que j'ai vécu. Naaan, je ne pleurniche pas sur mon sort, cet épisode fait partie de moi maintenant, il fait partie de mon vécu, il façonne (j'avais écrit fasconne, tchu, foutue cervelle) mon caractère actuel.

Quelle série touchante, je le savais en théorie, mais je réalise combien la santé est primordiale, la chance que j'ai d'être vivante, rentrée chez moi et d'avoir récupéré un bout de mon cerveau. On m'a dit à Lennox " une fois que vous êtres rentrée, les gens vous imaginent guérie à 100 % ", c'est vrai mais ce n'est pas vrai. C'est vrai, les gens pensent ça, sur Facebook on ne me voit pas, on ne fait que me lire, et parait que je récupère mon humour... mais ce n'est pas vrai, je ne suis pas guérie à 100 %, loin de là, d'ailleurs si je suis sur la mutu, et qu'elle a dit " ok jusque la pension ", soit minimum vingt ans, c'en est la preuve, s'il en faut une, mais je suis en vie.

" Avant quand je faisais un vœu, c'était d'avoir un tapis volant, maintenant, c'est juste de ne pas mourir. " " La vie n'est pas un conte de fées, mais la différence, ce n'est pas que les histoires qui finissent bien n'arrivent jamais dans la réalité, la différence c'est que tant qu'on est en vie, l'histoire n'est jamais finie. " " Un jour un commandant anglais a dit à Surcouf : nous anglais, nous nous battons pour l'honneur, vous les français, vous vous battez pour l'argent. Vous savez ce qu'il lui a répondu Surcouf ? Il lui a dit : on se bat tous pour ce qui nous manque. A part que c'était bien envoyé, il avait vu juste On se bat pour ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'a plus ou ce qu'on voudrait avoir. Des réponses, du temps, de la chance, des solutions, du courage. Ce que Surcouf ne dit pas, c'est que peu importe ce qu'on veut obtenir, tout ce qui compte à un moment, c'est d'oser livrer la bataille. "
6/2/2018 : les bracelets rouges (TF1)

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