Vendredi 9 février
17h : Aymeric Caron se lance en politique et crée un mouvement écologiste… Non, c’est pas possible ? Il a été soudoyé par les industriels pour discréditer l’écologie politique, c’est ça ? On chercherait à conforter les beaufs dans la conviction que l’écologie est une affaire de « bobos de gauche » qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! Vous me direz qu’on ne peut pas interdire à un citoyen, quel qu’il soit, de s’engager. Certes, mais il y a des personnalités médiatiques qui devraient avoir le modestie de reconnaître que leur image de marque risque de desservir certaines causes ! Mais la modestie n’est pas le point fort des médiocres, en général…
Samedi 10 février
9h40 : Après trois heures de route par des moyens de locomotion divers et variés (bus, train, car), j’arrive à Chatelaudren (Côtes d’Armor), charmante petite « cité de caractère » comme disent les guides touristiques. Le patelin est très joli mais manque un peu de passages pour piétons ! Et qu’est-ce que je suis venu y faire, me demanderez-vous ? Sans entrer dans le détail, sachez que c’était la seule solution pour récupérer quelques œuvres de mon cru que j’avais destinées à une exposition collective sur les croix et calvaires de Bretagne mais qui n’ont finalement pas été retenues. Histoire de ne pas avoir fait toute cette route juste pour si peu, je suis bien décidé à profiter de l’occasion pour voir l’exposition en question, qui prend justement fin aujourd’hui, et assister à la vente aux enchères des œuvres exposées, qui a lieu l’après-midi et à laquelle j’ai été invité.
10h15 : Tandis que je visite l’expo, qui sera démontée deux heures plus tard pour la vente aux enchères, je suis apostrophé par des dignitaires de l’asso organisatrice qui tiennent à me remercier pour ma participation qui, me disent-ils, a été très remarquée : j’ai sans doute été le seul participant à proposer une approche satirique des croix et calvaires. Ils me félicitent, mais il n’empêche qu’ils n’ont pas retenu une seule des douze œuvres que je leur avais proposées : ils ont dû me juger trop original pour un marché où la clientèle est assez frileuse. Je ne peux pas leur en vouloir, mais voyant ce qui est exposé, je me dis que la prochaine fois, je ne proposerai qu’un seul dessin, et de facture classique…
A suivre.