14h : Un récent dessin de mon cru, qui faisait allusion aux métallos allemand qui viennent d’obtenir les 28 heures, m’a valu le commentaire que voici : « Sauf que,chez eux,28 h de travail,pas comme en France 1/2 heure a la machine a café avant de travailler, » Je n’aurais donc qu’un mot, mis à part un message de condoléances à l’attention de la ponctuation qui a été massacrée dans ce message : merci, monsieur le marchand de clichés ! S’il y a bien une chose que je ne supporte plus, vis-à-vis de laquelle je deviens de moins en moins capable de patience, c’est bien ce réflexe imbécile consistant à considérer qu’un individu doit nécessairement avoir tel ou tel type de comportement en raison d’un aspect non-choisi de sa personnalité, qu’il s’agisse de son âge, de son sexe ou de son origine géographique, réflexe qui se manifeste notamment dans des phrases telles que « les Français sont ci, les Allemands sont ça », qui, pour moi, sont le début du racisme ! RAS LE BOL ! RESPECTEZ L’INDIVIDU ! CESSEZ DE VOULOIR NOUS ENFERMER DANS DES CASES A TOUT PRIX, BORDEL DE MERDE !
Sur le même sujet, lire mon poème « Être soi » paru sur ce même site.
16h : J’aime beaucoup Eddy Mitchell : sa voix, ses chansons, son humour, son talent d’acteur, sa culture cinématographique… Mais je le trouve un peu naïf quand il exprime son incrédulité devant les querelles de la famille Hallyday : il dit qu’il n’arrive pas à concevoir qu’on puisse déshériter ses enfants… Hé, m’sieur Eddy ! Je sais que Johnny était votre copain, et c’était votre droit, mais en toute franchise : il a passé sa vie à fuir le fisc français tout en se faisant soigner aux frais du contribuable, il a même fait payer par l’Etat certains de ses concerts les plus onéreux, il a soutenu Chirac puis Sarkozy et il s’est fait inhumer dans un bled où ses fans légers d’argent ne pourront jamais se rendre. Alors pourquoi un personnage qui a commis autant de saloperies ne pourrait-il pas aussi déshériter ses enfants ? C’est pas à peine plus dégueulasse que le reste ! Je me souviens d’un sketch des Minikeums des nineties où Coco (Antoine De Caunes), après s’être fait défenestrer par Jojo (Johnny Hallyday), finit par dire « j’comprendrai jamais comment on peut être amoureuse d’un type aussi susceptible » : je dirai même plus, je ne comprendrai jamais comment on peut continuer à aduler aveuglément un homme qui a toujours affiché un tel mépris du peuple !
Pour voir le sketch des Minikeums, cliquer sur ce lien.
11h : Explorer les commentaires des visiteurs de la page Facebook d’un journal, c’est s’exposer au risque de toucher le fond de la connerie humaine… C’est ainsi que je suis tombé sur les inévitables promoteurs de la peine de mort qui surgissent chaque fois qu’un meurtre de gosse émeut l’opinion public : si on leur avait donné satisfaction à chaque fois, il y aurait eu tant d’exécutions qu’ils auraient fini par être eux-mêmes dégoûtés par la peine capitale ! Je leur dirais bien que zigouiller le meurtrier ne ressuscitera pas la môme, mais ce n’est pas en enfonçant une porte ouverte qu’on leur clouera le bec. Je leur dirai donc plutôt ceci : quand bien même on rétablirait la peine de mort, rien ne garantirait pour autant que les assassins seraient exécutés ! Et oui, des meurtriers épargnés par la justice même si celle-ci dispose de la peine capitale, ça s’est vu : ne citons que Charles Manson qui est mort de vieillesse en prison… Si l’on ajoute à ça que son prétendu effet dissuasif est plus que douteux, on peut en conclure une chose : la peinte de mort est doublement inefficace pour nous débarrasser des criminels… Vous n’y aviez pas pensé, hein ?
Plus de détails dans mon article sur le cas Charles Manson.