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Valse avec Bachir: pépite au milieu de l'horreur

Publié le 03 juillet 2008 par Nina
Ce film fonctionne à retardement.
Ari Folman, documentariste israélien retrace son parcours de mémoire pour retrouver ses souvenirs de guerre au Liban quand il avait 19 ans.
Animation incroyable de réalisme, qui fait tourner la tête dans les scènes trop difficiles, qui montre de façon terrible la réalité des évènements, les avions israéliens qui tirent sur leurs propres chars, les soldats tremblants tirants dans tous les sens, qui tirent sur des chiens...
On sait que les guerres sont difficiles, on sait que les militaires sont des hommes traumatisés par la suite, on ne comprends pas les guerres, on les subit.
Ari retrouve ses souvenirs en interrogeant ses amis, " j'ai tiré sur des chiens parce que je ne pouvais pas tirer sur des hommes", " je me suis retrouvé avec tous mes amis morts autour de moi, j'ai cru qu'on m'avait abandonné", " il dansait là pour leur montrer qu'il ne voulait pas partir".
Un journaliste témoigne, il a tout suivi, les horreurs, et a compris la réalité, que tout le monde s'en fichait, et qu'une fois les ordres donnés, le mal était déjà fait.
Dans ce film, il n'y a ni bons, ni mauvais, juste des hommes sensibles essayant de survivre, avec ou pas une arme à la main.
Je croyais que le dessin me protégerais des réalités, des horreurs...Elle ne l'a rend que plus réaliste encore.
Une perle au milieu de l'horreur. A aller voir avec des adultes, ou des jeunes majeures, mais surtout pas des enfants. Laissez les croire encore un peu qu'il y a des bons et des méchants.

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