Mardi 6 mars
11h : J’apprends que Georges Guétary avait interprété une chanson de cul-bénit en duo avec sa fille Hélène quand celle-ci n’était encore qu’une enfant… Bon : sachant que Patrick Font a passé quatre mois en taule pour attouchements sur mineurs, combien de temps Guétary aurait-il dû rester au trou pour avoir forcé sa propre fille à chanter de la merde ? Cela dit, je vous accorde qu’il aurait mérité la perpétuité ferme pour l’ensemble de son oeuvre !
Mercredi 7 mars
9h15 : Je pars en reportage pour Côté Brest : comme la route risque d’être longue, j’emporte le dernier Astérix, que je n’avais toujours pas lu depuis deux mois (mon programme de lectures est chargé) et je me régale ! On rigole à chaque coin de page, on ne s’ennuie pas une seconde, le scénariste Jean-Yves Ferri est décidément un véritable génie de la BD d’humour.
10h : J’arrive à « Brest même » et je m’apprête à monter dans le tramway en toute confiance : à peine ai-je mis un pied dans l’habitacle qu’une voix annonce que le tram n’ira pas plus loin que le prochain arrêt ! Pourquoi ? Je n’ai pas su. Comme ça fait un trajet un peu-deçà de ce que je comptais faire, je prends le bus, ce qui rend nettement plus incertaine la ponctualité avec laquelle j’arriverai pour attraper la correspondance…
10h30 : J’attrape ma correspondance, mais le conducteur de ce troisième bus est de toute évidence un intérimaire qui n’avait encore jamais fait la route sur cette ligne et qui a besoin d’être renseigné pour conduire dans cette commune labyrinthique qu’est Le Relecq-Kerhuon. Pour ne rien arranger, il y a une déviation précisément aujourd’hui… Bref, j’angoisse au maximum, rongé par la peur de ne pas arriver à temps à mon rendez-vous ou, pire, de ne même pas pouvoir descendre à l’arrêt prévu et donc de me perdre dans ce bled…
12h : Quittant mon ancien protal après l’avoir remercié comme il se doit pour son accueil et sa disponibilité, j’avise une pizzeria juste en face : j’y vois une occasion de me sustenter avant de reprendre la route, d’ailleurs c’est censément ouvert… Mais la seule porte que je remarque est bloquée par une table qui m’empêche de la pousser sans effort ! J’ai déjà eu l’occasion de manger dans une pizzeria où je me sentais de trop, on ne m’y reprendra pas ! Tant pis, j’attendrai d’être arrivé à Brest.
12h30 : Décidément, ce n’est pas mon jour ! La route pour sortir du Relecq est encombrée par un bouchon tout à fait inattendu dans un tel patelin : je me demande si j’arriverai à temps en centre-ville pour manger un morceau avant mon prochain rendez-vous. Il s’avère que la route est bloquée parce qu’il y a une course à pied, ce qui explique la déviation qui m’a mis sur les dents ce matin ! Rââh, je hais les sportifs !