Magazine Humeur

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

Publié le 25 mars 2018 par Perceval

Pour continuer avec les sources '' templières'' de la Franc Maçonnerie : Voici un texte extrait de ''Acta Latomorum; ou, Chronologie de l'histoire de la franche-maçonnerie …'', Par Claude-Antoine Thory (1815)

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

«  Ordre de la Stricte Observance : - Il fut organisé en Prusse par le baron de Hund qui en avait conçu la première idée, à Paris, dans le Chapitre de Clermont dont il était membre. Il réforma les grades de ce Chapitre, et y en ajouta encore d'autres.

Les FF. de la Stricte-Observance se disent les successeurs des Templiers , et leur doctrine consiste à perpétuer l'existence de l'Ordre sous le voile de la F.-M. Voici l'Histoire de l'Institution, selon le baron de Hund:

Dans l'année 1303, deux Chevaliers , nommés Noffodoi et Florian, furent punis pour crimes. Tous deux perdirent leurs commanderies et particulièrement, le dernier, celle de Montfaucon. Ils en demandèrent de nouvelles au Gr.-Maître provincial de Mont-Carmel; et comme il les leur refusa , ils l'assassinèrent dans sa maison de campagne, près de Milan , et cachèrent son corps , dans le jardin, sous des arbrisseaux. Ils se réfugièrent ensuite à Paris , où ils accusèrent l'Ordre des crimes les plus horribles , ce qui entraîna sa perte , et par suite le supplice de J. Molay.

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

Après l’exécution de Jacques de Molay, Pierre d’Aumont, commandeur d’Auvergne, et sept autres chevaliers déguisés en maçons auraient récupéré les cendres du grand maître en jurant de venger l’ordre. Pierre d'Aumont, s'enfuit avec deux Commandeurs et cinq Chevaliers. Pour n'être point reconnus , ils se déguisèrent en ouvriers maçons, et se réfugièrent dans une île écossaise, où ils trouvèrent le Grand-Commandeur Hauptoncourt, Georges de Hasris, et plusieurs autres Frères avec lesquels ils résolurent de continuer l'Ordre.

Ils tinrent, le jour de St.-Jean 1313 , un Chapitre dans lequel Aumont, premier du nom, fut nommé Grand-Maître. Pour se soustraire aux persécutions , ils empruntèrent des symboles pris dans l'art de la Maçonnerie , et se dénommèrent Maçons libres.... En 1361 , le Grand-Maître du Temple transporta son siège à Aberdeen , et par suite l'Ordre se répandit, sous le voile de la Fr. Maçonnerie , en Italie, en Allemagne , en France , en Portugal, en Espagne et ailleurs. (Der Signatstern, etc.)

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-


S'il est dit que Pierre d'Aumont, précepteur d'Auvergne, et quelques compagnons (le nombre varie) trouvent refuge en Écosse, il est aussi précisé que les Templiers s'établirent sur l'île de Mull, auprès des "Chevaliers de Saint-André du Chardon"... . C'est le 24 juin 1314, que Robert Bruce (1274-1329), roi d'Écosse, avait constitué l'Ordre de Saint André du Chardon, créé en faveur des Templiers, pour les protéger et récompenser leurs services signalés.

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

En effet, après sept ans d’exil, les templiers s’acquittèrent de leur dette en fournissant à Bruce un appoint décisif lors de la bataille de Bannockburn. C’était le jour de la saint Jean d’été 1314. Bruce combattait les anglais ( les troupes d'Edouard II) et l’issue de la bataille était incertaine. C’est alors qu’une troupe fraîche, composée dit-on de Templiers et d’ouvriers maçons, entra dans la mêlée, et les Anglais s’embourbèrent dans le marais. Cette bataille offrit à l’Ecosse trois siècles d’indépendance, chèrement gagnée.

En Écosse, l’Ordre a possédé deux grandes commanderies : Maryculter près d’Aberdeen et Balantrodoch près d’Édimbourg.

L’Ecosse est le seul pays de l’époque ou les persécutions envers les Templiers n’eurent pas lieu. le Pape, lui-même, n’avait plus d’autorité en Ecosse après avoir excommunié Le Bruce ( meurtre d'un prétendant à la couronne dans une église …!) quelques temps auparavant.

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

Comment J.L. De La Bermondie retrouve les Templiers, au XVIIIe siècle... -5/.-

Ensuite, les templiers furent assimilés à la population locale. La plupart reçurent des terres et devinrent des notables écossais. Beaucoup tentèrent néanmoins de perpétuer les principes et le modèle templier par le biais d’organisations néo-templières, qui pullulèrent à cette époque, de manière clandestine ou non.

Parmi elles, on peut relever le célèbre Ordre de la Jarretière, fondé en 1348 par Edouard III d’Angleterre et qui prévaut encore de nos jours. Ou encore l’Ordre de la Toison d’or et l’Ordre de Saint Michel, en France, dont furent membres certains des plus éminents sujets de l’époque, tel Charles de Bourbon.

Tous ces ordres n’avaient bien évidemment ni la taille ni l’aura du Temple. Ce n’était pas non plus des ordres militaires, mais plutôt des organisations à fortes connotation symbolique, regroupant un certaine élite. Néanmoins un seul ordre à fonction militaire de cette époque peut apparaître, après une minutieuse observation, comme le descendant direct du Temple sur bon nombre de points: il s’agit de la Garde Ecossaise.


 

Ainsi, J. L. de la Bermondie rencontre un officier de la Garde Ecossaise, qui connaissait son intérêt pour les Templiers... Cet homme se dit descendant du '' clan Sinclair'' ; et son ancêtre un proche de Robert le Bruce...

A suivre ...


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine