En mémoire de Thierry VernetLa beauté de l’objet soit la seule mesure de la chose. On ne lance rien au hasard. À l’établi l’orfèvre est concentré sur son art tout humble d’artisan qui cisèle des roses - ou cet objet secret révélé par son autre part.On ne sait rien d’avance de l’eau sur laquelle on ira là-bas dans le miroir d’un ciel à jamais incertain.L’objet se révèle à mesure qu’on oublie d’y penser. Le chant s’élève et dure le temps de ne pas oublier.(La Désirade, ce 26 mars 2018)