Aux éditions Grasset
Isabelle Carré se livre sans fards dans ce roman autobiographique.
Au sein d’une famille « hors cadre », elle cherche ses marques. L’amour est là, mais sans repère pour la rassurer, elle erre et tâtonne longtemps, jusqu’à devenir caméléon dans de nombreux rôles.
L’écriture a toujours fait partie de la vie de la comédienne – elle a noirci des cahiers entiers – Aujourd’hui, dans un besoin de sincérité, et probablement de réconciliation avec elle-même, l’auteure a ressenti la nécessité de poser des mots sur ses maux d’autrefois.
Un livre très sensible sur la difficulté de trouver sa place au milieu des autres.
L’écriture coule, belle et directe.
4e de couverture :
Présentation de l'éditeur :
« On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère, d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance… »
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.
Biographie de l'auteur : Comédienne de théâtre et de cinéma, Isabelle Carré poursuit depuis 1987 une carrière d’anti-star discrète au talent toujours plus reconnu. Les rêveurs est son premier roman.