Une nursery pour tabac d'Espagne

Publié le 11 avril 2018 par Sambuca

Il n’y a pas une grande variété de papillons dans mon jardin parce qu’il est très boisé. Il y a beaucoup de piérides dans l‘entrée ensoleillée, un sphinx pendant quelques jours quand le seringat est en fleurs, des paons du jour dans la maison en hiver ou l’été quand il fait trop chaud, de grands papillons de nuit également dans la maison et aussi ceux qui aiment les bois ou leur bordure, surtout les tircis qu’on est bien obligé de remarquer tous les jours en été quand les mâles se battent face à face en montant à la verticale. Mais il y a aussi le tabac d’Espagne que j’aperçois parfois en été. Voici ce que j’avais écrit fin août 2010 :

Aujourd'hui j'ai vu un petit nouveau. Pas si petit, c'est un papillon de belle taille. C'est le tabac d' Espagne, Argynnis paphia. Il a enfin découvert qu'il y a chez moi tout ce dont il a besoin : orée de forêt, sous-bois clair, violettes d'au moins deux variétés pour ses chenilles avec du bois mort à proximité pour la ponte, et nectar d'origan dont il raffole dans l'entrée. Il est très farouche et ne m'a laissé faire que cette photo de très loin (c'est un recadrage). Dès que j'ai voulu approcher, avec d'infinies précautions, il s'est envolé. Mais j'espère le revoir.

Pour comparaison un mâle :

La femelle pond dans le tronc d’un arbre qui dispose à proximité de violettes car les violettes sont la nourriture exclusive des chenilles. Au début du printemps les chenilles partiront vite à la recherche d'une touffe de violettes

J’ai longtemps et bêtement pensé que mes violettes étaient des violettes des bois, sans trop les examiner. Mais ce sont des violettes de Rivinus, Viola riviniana. Le plus évident pour les différencier, c’est l’éperon plus pâle que les pétales chez riviniana et présentant une encoche au sommet. Elles se ressèment partout et on les remarque bien dans les pots ou au ras de la maison.

L’encoche de l’éperon :

Les stipules frangées :

Et voici une violette des bois, Viola reichenbachiana, photographiée à Lorrez le Bocage, avec son éperon aussi bleu voire plus bleu que les pétales :

Il n’y a pas une grande variété de papillons dans mon jardin parce qu’il est très boisé. Il y a beaucoup de piérides dans l‘entrée ensoleillée, un sphinx pendant quelques jours quand le seringat est en fleurs, des paons du jour dans la maison en hiver ou l’été quand il fait trop chaud, de grands papillons de nuit également dans la maison et aussi ceux qui aiment les bois ou leur bordure, surtout les tircis qu’on est bien obligé de remarquer tous les jours en été quand les mâles se battent face à face en montant à la verticale. Mais il y a aussi le tabac d’Espagne que j’aperçois parfois en été. Voici ce que j’avais écrit fin août 2010 :

Aujourd'hui j'ai vu un petit nouveau. Pas si petit, c'est un papillon de belle taille. C'est le tabac d' Espagne, Argynnis paphia. Il a enfin découvert qu'il y a chez moi tout ce dont il a besoin : orée de forêt, sous-bois clair, violettes d'au moins deux variétés pour ses chenilles avec du bois mort à proximité pour la ponte, et nectar d'origan dont il raffole dans l'entrée. Il est très farouche et ne m'a laissé faire que cette photo de très loin (c'est un recadrage). Dès que j'ai voulu approcher, avec d'infinies précautions, il s'est envolé. Mais j'espère le revoir.

Pour comparaison un mâle :

La femelle pond dans le tronc d’un arbre qui dispose à proximité de violettes car les violettes sont la nourriture exclusive des chenilles. Au début du printemps les chenilles partiront vite à la recherche d'une touffe de violettes

J’ai longtemps et bêtement pensé que mes violettes étaient des violettes des bois, sans trop les examiner. Mais ce sont des violettes de Rivinus, Viola riviniana. Le plus évident pour les différencier, c’est l’éperon plus pâle que les pétales chez riviniana et présentant une encoche au sommet. Elles se ressèment partout et on les remarque bien dans les pots ou au ras de la maison.

L’encoche de l’éperon :

Les stipules frangées :

Et voici une violette des bois, Viola reichenbachiana, photographiée à Lorrez le Bocage, avec son éperon aussi bleu voire plus bleu que les pétales :