Inviter mes frères à manger (bien qu'en fait, ils se soient inviter), c'est comme inviter le mont Olympe, vous ne savez pas sur quels dieux vous allez tomber. Hier soir, apparemment, ils avaient choisi Pandore. Impossible de les laisser seul sans qu'ils fouillent.
1er fois, je reviens de la cuisine où je préparai le repas, plus personne. La copine du plus jeune me dit, ils sont parti par là. L'appart n'est pas grand, ça voulait dire ma chambre. Je trace et les voit en train de fouiller dans mes affaires. Après avoir gueuler un bon coup, je les fiche dehors.
2ème fois, ce coup-ci, sous mon nez, ils ouvrent tous les tiroirs qui se trouvent dans le salon pour y trouver quoi ! je me le demande encore.
3ème fois, le plus grand décide de nous montrer une vidéo sur Internet. Moi, bah va-y (j'étais occupé avec le four). 5 secondes avant de percuter, je me précipite dans le salon pour le découvrir en train de fouiller dans mon Msn.
Il s'est calmé quand je lui ai mis à manger devant lui. Je suis même gentille, je lui ai fait un plat à part sans oignon car monsieur n'aime pas. Entre temps, il a cassé quand même cassé la clanche (désolé ! la poignée) de la porte-fenêtre, cracher sur mes fleurs (ils visaient mon autre frère), fouiller dans le placard, fouiller dans mes Dvds, ripper un film dans mon disque dur, voulu regarder les infos pendant le repas...
Puis ils ont passé 2 heures à raconter à la nouvelle copine de mon frère tous leurs accidents de scooter et mobylettes plus les aller-retour à l'hôpital. Comme la fois, où j'ai passé mon anniversaire au urgences, parce que le plus grand, ce jour là, avait décider de frapper le plus jeune à coup de barre à mine (5-6 point de sutures). Et je peux vous dire qu'il y a de quoi écrire un livre. J'ai même appris que certains vérités étaient des mensonges et quelques accidents jamais relatés.
Bon, après un après-midi Baudélairien, un peu de compagnie m'a fait du bien. Certes, ils m'ont vidé, car ils sont épuisants et là, il n'y a en avait que 2 ! Ils sont aussi efficaces qu'un somnifère. D'ailleurs, j'ai laissé la vaisselle, une montagne de vaisselle qui me tendra les bras en rentrant ce soir.