Les 28 et 29 avril, pour une deuxième année, le Centre d’action culturelle de la MRC Papineau présente cet événement au complexe Whissell de Saint-André-Avellin. À quinze minutes de chez nous. Dans ma Petite-Nation.
J’y serai comme auteure, mais j’y serais de toute façon. Là où il y a des livres, là sont mes pas.
Du théâtre pour enfants avec Lorraine David,
un atelier d’écriture avec Bernadette Gilbert,
un atelier conférence sur Wikimedia avec Jean-Philippe Béland,
un entretien avec trois auteurs de l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais (Jean Boisjoli, Julie Huard, Blaise Ndala) animé par Carl Bernier,
un atelier sur les récits en images avec André Saint-Georges,
sans compter la grande popularité de l’échange de livres d’occasion,
et bien sûr jaser avec la trentaine d’auteurs ou de responsable d’organismes,
bref, de quoi passer deux jours formidables, la tête dans les livres.
J’ai hâte, c’est certain, mais je stresse un peu, et ce n’est que ce matin que j’ai compris pourquoi.
Pendant vingt ans (dont les cinq premières comme co-propriétaire avec les membres de ma famille), j’ai travaillé dans un hebdomadaire régional, et pendant treize ans ensuite, j’ai été co-propriétaire-graphiste-rédactrice-distributrice d’un guide touristique. C’est dire que chaque semaine, chaque mois, chaque année j’espérais que ça marche, qu’il y ait des entreprises pour acheter de la publicité, pour qu’on puisse payer les factures, les salaires. Je voulais qu’on réussisse à promouvoir la région, que les citoyens, les entrepreneurs, les marchands, les villégiateurs, bref que tout le monde soit content du produit offert. On a travaillé fort, on en a arraché, il y eut de bonnes et de moins bonnes années, il y eut des pleurs et des rires, des réunions plaisantes et d’autres sacrificielles, des nuits d’insomnie et des jours victorieux. Bien sûr, tout ne reposait pas sur mes épaules, mais je prenais à cœur la réussite et le succès du journal et du guide.
Alors voilà, le Festin du livre, c’est ça, je veux que ça marche. Qu’il y ait tout plein de monde qui vienne, qui participe, qui aime, qui revienne, qui en parle, qui échange, qui achète. Ce n’est pourtant pas mon bébé, mais parce que c’est chez nous, parce qu’un jour, j’ai présenté l’idée d’un événement autour du livre, je me sens un peu responsable, comme du temps du journal et du guide. Je suis comme ça : plus j’aime quelqu’un ou quelque chose, plus je prends ça à cœur, et je lui souhaite le meilleur, une belle vie, longue et réussie.
Je félicite et remercie le Centre d’action culturelle d’organiser cet événement qui touche tellement ma passion des livres. Catherine et Émilie, votre enthousiasme et votre travail m’insufflent confiance et énergie.
Alors, c’est certain les 28 et 29 avril, je serai à vos côtés pour vivre toute une histoire!
Site du Festin de livres >>>