[J’AURAIS VOULU DIRE | ET JE N’AI PAS DIT]
J’aurais voulu dire
et je n’ai pas dit.
Il y a du sable dans le temps
qui retarde mes mots
comme celui des flancs de dune
retarde les pas.
Cette nuit d’hiver,
c’est encore du silence
que tu auras à traverser
pour me retrouver.
Et je ne sais pas si le ciel,
tombé d’entre les étoiles sur la maison,
m’a laissé un peu de leur lumière
pour te guider.
Jean-François Mathé, Prendre et perdre, éditions Rougerie, 2018, page 45.
JEAN-FRANCOIS MATHÉ
Source
■ Jean-François Mathé
sur Terres de femmes ▼
→ [Il aurait mieux valu] (extrait de Retenu par ce qui s’en va)
→ Retenu par ce qui s’en va (lecture d’Isabelle Lévesque)
→ [Je me défais des songes] (extrait du Temps par moments)
→ [Ce qui a le moins pesé] (extrait de La Vie atteinte)
→ [Le paysage né de la dernière pluie] (autre extrait de La Vie atteinte)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Jean-François Mathé
→ (sur Recours au Poème) un entretien de Gwen Garnier-Duguy avec Jean-François Mathé
Retour au répertoire du numéro d’ avril 2018
Retour à l’ index des auteurs