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Vorace pyrale

Publié le 23 avril 2018 par Zappeuse

Vorace pyraleC’était il y a un an, ou peut-être deux (je ne vois pas le temps passer) : un beau matin, ou un joli soir, déambulant dans le jardin, j’ai constaté que le petit buis, en pleine santé la veille, n’avait plus une feuille. Plumé jusqu’à l’os, les branches à l’air et l’air d’avoir littéralement brûlé, alors qu’il ne faisait quand même pas si chaud.
Il y a un an (cette fois c’est sûr, l’article est daté), Le Figaro expliquait de manière assez simple et claire ce qu’il arrivait à ces pauvres buis, car le mien ne faisait, bien sûr, pas figure d’exception. Rebelote cette année : depuis une petite semaine, le petit buis est à nouveau attaqué.
Le coupable de cette destruction massive façon blitzkrieg est arrivé en France en 2008 et se répand depuis sur le territoire. Le guerrier vorace n’est autre que la chenille d’un papillon d’aspect ordinaire : la pyrale du buis. En regardant bien entre les feuilles, dont elle partage les mêmes couleurs, on finit par voir cette chenille, pas bien grosse ni très longue, mais souvent en nombre suffisant pour détruire un buis en moins de 24 heures.
L’article du Figaro présente divers moyens de lutte, y compris bio (ce qui est récent). N’ayant qu’un seul tout petit buis, je me débarrasse des chenilles à la main (mais pas à main nue) et inspecte l’arbuste plusieurs fois par semaine. Une surveillance constante qui s’impose dès que les beaux jours arrivent, ce qui fut le cas la semaine dernière (pas loin de 30°C à Bordeaux au week-end dernier).

Vorace pyrale

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