Je réalise, à force d’accompagner des personnes en tant que dynamisatrice, que l’estime de soi fait bien souvent défaut. On peut même avoir confiance en soi sans pour autant avoir une image de soi valorisante : eh oui, ce n’est pas incompatible !
On peut intellectuellement connaître ses capacités, ses compétences, sa solidité. Mais qu’en est-il émotionnellement ? Lorsqu’on se retrouve uniquement face à soi-même, sans pouvoir se reposer sur le regard des autres et leur reconnaissance ? Car, bien souvent, on court après cette dernière pour combler un vide d’estime de soi. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai rencontré ce cas : si les autres m’aiment, alors (peut-être) serai-je (éventuellement) digne de m’aimer (un jour) ?
Ces contraintes et ces limites sont souvent un héritage. Sociétal, parental, d’expériences vécues. On apprend à courber l’échine, à avancer bon gré mal gré, en doutant plus de soi-même que des autres. Car l’estime de soi, ce n’est pas non plus un ego surdimensionné, celui qui cache par bravade le fait qu’il n’en est rien en réalité.
C’est bien pour cela que je parle de vision émotionnelle de soi, et non intellectuelle. C’est savoir, au fond de soi, avec simplicité, mais réalisme, qu’on est quelqu’un de bien. C’est apprendre à se considérer comme : brillant, éblouissant, excellent, extraordinaire, fantastique, magnifique, merveilleux, prodigieux, remarquable, sensationnel ! Cela fait drôle, n’est-ce pas, de voir cette liste en se disant qu’elle parle de soi ? Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qui vous empêche de croire, sincèrement et au fond de vous, que vous êtes tout cela ?
Je vous propose d’essayer de le faire, un petit peu chaque jour : choisissez un des mots de la liste ci-dessus, celui qui vous effraie le moins ou qui vous parle le plus. Et chaque matin, prenez une grande inspiration et prononcez cette phrase à voix haute (par exemple, pour moi qui choisit le mot merveilleux) : « aujourd’hui, je suis merveilleuse ! » en étant convaincu(e) du bien-fondé de ce que vous dites, en la faisant résonner au niveau de votre cœur et non de votre tête. Au début, on a envie de rire : on n’y croit pas, on trouve ça un peu bizarre. Mais c’est comme apprendre à marcher ou à faire du vélo, et chaque jour qui passe renforcera votre estime de vous. Et personne ne vous regarde, c’est entre vous et vous-même. Alors, vous tentez l’expérience ?
Et si vous souhaitez allez encore plus loin, j’anime un stage pour booster votre vision de vous-même les 12 et 13 mai, intitulé « redynamusez-vous ! », à Nantes.
N’hésitez pas à revenir me dire en commentaire ce que cet exercice simple a changé pour vous.