Magazine Journal intime
propos ascétiques XVII
Publié le 05 juillet 2008 par Moinillon
De
même que les blessures qui affectent le corps, si elles ne sont ni traitées ni
soignées, ne sentent pas le remède appliqué par les médecins, mais, une fois
nettoyées, elles sentent l'action du remède et ne tardent pas à guérir, de même
l'âme, tant qu'elle reste sans soins et recouverte par la lèpre de l'amour du
plaisir, est insensible à la crainte de Dieu, même si on ne cesse de dresser
devant elle la perspective redoutable et inéluctable du jugement de Dieu.