Magazine Journal intime

règle d'amitié

Publié le 04 juillet 2008 par Irène Pauletich

 

L'amitié est la plus belle chose qui peut exister mais n'est-il pas possible d'éviter que cette belle amitié ne se transforme en cauchemar.
Peut-être en instaurant une chartre...

article premier : un ami a le droit à une vie privée, il ne doit pas être à votre seule disposition 24h/24.

article deux :  si vous sollicitez l'avis de votre ami, essayez au moins d'en tenir compte, ne vous lancez pas dans une contestation systèmatique et un débat lui démontrant qu'il a tort.  A la longue, ça lasse...

article deux-bis : un ami n'est pas un kleenex... utilisé seulement pour sécher vos larmes.

article trois : si votre ami vous dit la vérité, ne lui en voulez pas, où alors anoncez la couleur : "je ne veux entendre de toi que ce qui me fait plaisir même si c'est faux (surtout si c'est faux)..."
Dans ce cas pourquoi solliciter l'avis de votre ami, mettez-vous devant une glace et répondez-vous ce qui vous fait plaisir.  Au mieux, vous serez heureux, au pire vous éviterez à votre ami d'avoir perdu son temps.

article quatre : votre ami n'est ni votre conjoint ni votre amant (ou maîtresse), sachez éviter les hystèries et scènes de ménage si vous n'êtes pas son exclusivité.

article quatre-bis : votre ami n'est pas votre chien, il n'a pas à venir au moindre coup de sifflet de votre part.

article cinq : votre ami ignore vos mails, vos coups de fils, avant de conclure qu'il est devenu votre ennemi, relisez les articles qui précédent...

article six : lorsque votre présence pèse sur les épaules de votre ami, relisez également ce qui précéde.

article sept : c'est tragique de perdre un ami.

article huit : c'est une bénédiction de perdre quelqu'un qui s'accroche à vous comme un noyé à sa bouée de sauvetage quitte à vous entrainer avec lui dans sa chute.

article neuf : ne confondez pas non plus votre ami avec votre psy ou votre devin, il n'en a ni la compétence, ni les épaules...
De toute façon, vous écouterez votre psy ou votre devin, puisque lui, vous le payez. Par définition, votre ami n'y connait rien...

conseil personnel au véritable ami : soit vigilent et cesse d'être naïf, les amis se comptent sur les doigts d'une main. Les parasites (financiers ou mentaux) comme les puces sur le dos d'un chien errant. Ne permets à personne de te culpabiliser, surtout pas ceux que tu considères comme de véritables amis.
Sachons entretenir les jolies fleurs d'amitié et arrachons sans pitié les mauvaises herbes, elles prolifèreront de toute façon sans nous et trouveront le chemin d'un autre terrain aussi naïf que nous.

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