Baudelaire par lui-même.
+ Baudelaire aurait-il fait l'apologie de la bande dessinée ? "L'Oeil de Baudelaire" (2016) fait l'objet d'une recension récente dans le webzine Zébra.
+ Un scandale secoue Presstalis, entreprise détentrice du quasi-monopole de
Des notes de frais pharaoniques ont en effet été retrouvées - plusieurs centaines de véhicules de fonction ont, par exemple, été mis à la disposition du personnel de Presstalis. Précisons que, sans subventions publiques, Presstalis aurait mis la clef sous la porte depuis longtemps.
Mais le véritable scandale est ailleurs, dans une organisation de la presse française qui permet à ses actionnaires privés et publics la censure sur de nombreux sujets brûlants.
Tandis que 99% des éditorialistes professent des idées libérales, leur activité commerciale échappe complètement aux règles de la concurrence. La presse gratuite publicitaire, non seulement traduit la véritable nature du journalisme aujourd'hui, mais elle est l'aboutissement d'une politique concertée... que les slogans libertaires de "Mai 68" n'ont pas fait dévier d'un iota.
+ Le débat autour des "fake-news" est l'occasion de remettre au goût du jour plusieurs observations de Georges Orwell à propos de la culture totalitaire. En effet ce dernier fait de la quête de pouvoir illimitée le moteur du totalitarisme. Or la diffusion de rumeurs ou "fake news" a bien pour principale cause le détournement ou le trucage de l'information à des fins politiques. Les exemples abondent, anciens et beaucoup plus récents. La guerre des mots n'est sans doute pas un phénomène nouveau, mais celle-ci n'a jamais été aussi intense.
Dans la culture totalitaire, le mot l'emporte sur la réalité qui se cache derrière.
Le problème des "fake-news" et du complotisme est un problème secondaire à celui de la culture de masse. Autrement dit, on ne peut pas lutter sérieusement contre le complotisme sans lutter d'abord contre la culture de masse ; celle-ci a pour effet d'entretenir la crédulité des plus jeunes, leur goût sans limite pour le divertissement.
+ Un ouvrage ("Contes découpés", ed. Ion) permet de découvrir un autre facette du talentueux conteur danois Hans Christian Andersen (1805-1875) ; connu dans le monde entier pour ses contes ("Le Vilain petit canard", "La Petite fille aux allumettes", "Les Habits neufs de l'Empereur"...), Andersen l'est moins pour ses papiers découpés, qui révèlent un don pour les arts plastiques ; ces découpages plus ou moins minutieux n'étaient pas faits pour illustrer les récits féériques d'Andersen, mais racontent chacun une petite histoire.
Le fils de Charles Dickens en a collectionné plusieurs milliers. Un article de Frédéric Hojlo dans "Actuabd" donne plus de détails.
Silhouette découpée par Hans Christian Andersen.