Magazine Journal intime

Massage familial

Publié le 05 juillet 2008 par Anaïs Valente
Pour la fête des mômans cette année, j’ai réservé une après-midi chouchouting mère/fille chez Malongon, un endroit que j’ai déjà testé au tout début de mon blog, via les promos Flair (une personne + une gratis, valable uniquement en Gelbique, gnark gnark).  J’en avais un tout petit peu parlé ici et là (dingue comme à l’époque je m’étendais peu et comme je tentais encore de préserver mon anonymat en disant peu de choses, ça ne pouvait durer, bavarde comme je suis).    
Pour la fête des mômans... mais la réservation est prise pour ce début de vacances où je ne suis pas encore en vacances, qu’importe.
Nous voilà donc parties, par une jolie journée ensoleillée, vers cet endroit que nous allons redécouvrir, Malongon ayant déménagé.
Miss GPS nous indique le chemin... maladroitement, puisque nous nous perdons.  Je vous interdis de rire.  Vous pouvez cependant rire en lisant cette réaction de môman, à qui j’ai bien sûr promis de ne pas l’écrire sur ce blog, qu’elle ne lit pas, donc aucun risque « mais comment ça marche le GPS, elle est où la dame ?  comment elle sait où on va ? »  Bien sûr, je lui ai répondu qu’elle était toute écrasée dans la petite boîte, la pauvre, que c’était une triste vie que je n’enviais pas le moins du monde.  (Qui a dit « blonde comme sa fille ? »)
A l’arrivée, nous découvrons une jolie propriété avec un chouette jardin plein de soleil, et un chalet en bois tout cosy qui accueille les « massées ».  Argh, j’en bave déjà.  Vu la petitesse des lieux, nous serons seules, ce qui accentue la sensation cocoon.  La propriétaire, Yvette, est aussi sympa que dans mon souvenir et, après une longue causette, nous commençons par un gommage agréable comme tout, en position couchée, suivi d’une douche.  Histoire, sans doute, d’enlever la « crasse » avant le massage.  Ce gommage sonne comme un pré-massage, qui laisse présager de la suite.
Je suis déjà quasi au nirvana, d’autant qu’ensuite je m’installe au soleil, avec mon Cosmo d’avril (je sais, j’ai un retard de dingue).  Un joli chat se prélasse.  Un grand chien, un lévrier, se balade dans le jardin.  Ambiance familiale au possible.  Domi (le chien) est adorable, son retard dévoile une tendresse immense pour ses maîtresses (mère et fille) qui lui ont offert une vie de rêve après des années de martyr en Espagne, à courser des lapins et à subir coups et blessures volontaires.  Il en porte encore les stigmates et j’en suis toute « émotionnée ».  Chapeau les filles, pour ce superbe geste.  Je suis bien.  Je profite de l’instant présent.
Cherry on the cake : l’apparition de macarons (rose, chocolat - je réalise alors que les premiers macarons de ma vie, je les avais goûtés ce 5 décembre 2006) et de pétales de roses et de violettes cristallisés, le tout accompagné de thé à la cerise avec des vrais morceaux de cerise dedans.  Le bonheur intégrale.  Ça y est, le nirvana à 100 %.  Pendant que ma maternelle part se faire masser durant une heure, j’en profite pour dévorer les macarons, boire mon thé et lire mon Cosmo, sur un transat.  Tout autour de moi, une famille d’abeilles butine gaiement les fleurs de trèfle qui envahissent le jardin.  Même pas peur.  Depuis que je sais les abeilles en danger dans notre monde, j’ai pour elles un tout nouvel attachement.  Va comprendre.
Une heure plus tard, c’est mon tour.  Je m’installe sur la table pour mon massage à la bougie orientale.  Et je profite.  Vu le talent de mon hôte, je réalise immédiatement à quel point le massage que je m’étais offert à Mondorf en juin dernier n’arrive pas à la cheville de celui-ci.  La cire chaude me recouvre le corps et les mains expertes se mettent au travail.  Je frémis, j’ai la chair de gallinacée. Le nirvana atteint son apogée.  Aucune partie de mon corps n’est négligée, chaque orteil, chaque doigt, chaque bout de gras a droit à son petit massage.  S’ajoutent quelques points de pression et une infinité de 8 dessinés sur mon corps. Argh argh et re-argh.  Je m’endormirais presque, mais je souhaite en profiter.  Après quelques minutes de blabla (ma môman ayant vendu la mèche sur mes activités secrètes plus trop secrètes « fifille écrit des livres, et même qu’elle est dans le Flair comme vous maintenant »), j’opte pour le silence intégral.  Et je profite.  Simplement.
18h.  La fin est proche.  Nous nous installons, toutes les trois, au jardin, pour profiter de ces derniers instants.  Discussion.  Rires.  Soleil, encore.
Arrivent les clients suivants, et nous quittons les lieux à regret.  Je serais bien restée pour un barbecue, tiens.  Je propose à Yvette de faire table d’hôtes également, tant qu’à faire.  Au revoir, merci, bisou bisou.
Retour à Namur, pour une petite bouffe en terrasse, toujours au soleil.  Argh, la vie est tellement belle, parfois.
Si vous habitez la région de Mettet (ou même Namur, la route est facile, via Profondeville), je vous conseille grandement Malongon (y’a une tilde sur le n, mais j’ai la flemme de la trouver), l’accueil y est inégalable, Yvette est passionnée, l’ambiance est cosy et familiale et puis on s’y sent vraiment chez soi.  L’été, profitez du jardin.  L’hiver, sans accès à l’extérieur, c’est un tantinet petit, mais tout bientôt, une pergola, puis une véranda, agrandiront les lieux.  A ne pas manquer !  Et Yvette proposera une journée chouchoutage à prix réduit dans la prochaine promo thalasso Flair, fin septembre.  D’ailleurs, je ferais mieux de me taire, je parie que vous allez vous y ruer et que je n’aurai plus de place, sacrebleu.
Encore merci Yvette, pour ce fabuleux moment.
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