Magazine Journal intime

Un amour de déraison - Janine Boissard

Publié le 04 juillet 2008 par Anaïs Valente
J’ai toujours aimé lire.  Et hormis les Musti, Petite Abeille, Club des cinq ou Petites filles modèles et autres Martine qui ont baigné mon enfance, il y a des auteurs et/ou des livres qui font partie de ma vie presque depuis toujours.  « Mes » incontournables.
C’est le cas de Janine Boissard, que je lis depuis... oups, ben presque depuis ma sortie du berceau... en tout cas depuis que je sais lire, quasiment.  J’ai commencé, bien sûr, avec l’Esprit de famille, incontournable.  Que j’ai lu plusieurs fois, passque l’Esprit de famille, c’est un peu comme une série télé qu’on adore, on peut le lire, le relire et le relire encore.  C’est indémodable, qui plus est.
J’ai ensuite lu l’intégralité des romans de Janine Boissard, tout simplement.  Certains plusieurs fois, comme Croisière, une saga en deux parties, que j’ai notamment lue lorsque ... j’ai fait une croisière, comme c’est original.  Peu original, mais génial de lire une telle histoire... en la vivant également.
Tout ça pour dire que je viens de dévorer son dernier roman, que je te conseille, surtout si tu es déjà fan de l’auteure (ceci dit, si tu es fan, tu ne m’auras pas attendue pour le lire, cela va de soi) : Un amour de déraison.  
Un chtit résumé ?  Anne-Thé vient de passer le cap fatidique de la soixantaine, et s’est fait une raison : elle est heureuse entourée de sa famille, même si son mari volage est plus un ami qu’un amant.  Tout va bien, simplement.  C’est compter sans le destin qui va lui faire un fameux pied de nez en mettant sur sa route Florian, jeune homme désabusé par sa récente rupture amoureuse.  Une rencontre qui va chambouler Anne-Thé, l’entraîner vers les chemins de la passion, le tout sur fond de domaine vinicole, propice à une griserie permanente... même sans abus d’alcool.
Un roman superbe qui montre à quel point dans l’existence tout est possible, même l’impossible...
Mon seul et unique regret : avoir lu le communiqué de presse...  lequel révèle la fin de l’histoire, bisque bisque rage.  Je ne supporte pas de connaître la fin d’une histoire non encore lue.  J’ai dû faire avec...
Ma cote d’amour : 10 (Janine aura toujours 10/10 pour moi).
Deux bonnes raisons d’aimer « Un amour de déraison » :
- un joli plaidoyer contre les jugements de valeur
- la preuve que l’amour est là, là, et encore là, bref partout
Une bonne raison de bouder « Un amour de déraison » :
- je n’en vois aucune, si ce n’est que ce roman pourrait ne pas plaire aux plus jeunes (je parle ici des très très jeunes)
amourderaison

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