Ça fait un bail, un fameux gros bail d'ailleurs, que je ne suis plus étudiante.
Et pourtant, régulièrement je fais d'affreux cauchemars. En général, je réalise que mon diplôme n'est pas valable, et que je dois recommencer mes études, tout en bossant, sans le dire à mon boss chéri, de peur d'être virée illico. Variante : je suis en pleine session d'examens, lorsque je réalise que je fais des études pour lesquelles je suis déjà diplômée, bisque bisque rage. Je me réveille chaque fois dans un état d'angoisse indescriptible, en sueur, et il me faut un certain laps de temps avant de réaliser que si, je suis bien diplômée, et que non, je ne retournerai jamais à l'école. Jamais. Pour tout l'or du monde.
Dois-je en conclure qu'on ne quitte vraiment jamais le statut d'étudiante ? Ou que j'ai simplement été fortement traumatisée ?
Quoi qu'il en soit, ces cauchemars récurrents m'ont fait me dire que oui, trois fois oui, ou plutôt cinq fois, puisqu'il y a cinq titres, j'étais faite pour lire "les guides de l'étudiante", malgré mon agecanonix, enfin mon âge canonique.
En particulier celui intitulé "Le guide de la nutrition de l'étudiante", passqu'il est clair et net que j'en suis encore au stade "comment cuire un oeuf sans le faire éclater, comment obtenir des pâtes al dente et comment ne pas faire exploser la sauce tomate en pot dans le micro-ondes". Ce petit guide m'apprend comment manger sainement, m'interdit les fast-food (argh), aborde le thème de l'alcoolisme et de l'anorexie, fléaux actuels, en particulier chez les jeunes (là je me sens un tantinet moins visée), comment organiser ma cuisine (là je suis carrément visée, me dis-je en jetant un oeil à mon cafard-naüm... enfin mon capharnaüm - je dérape un peu en matière de vocabulaire, je l'avoue). Enfin, quelques recettes mini-prix concluent le guide.
Les autres titres "Le guide de la sexualité de l'étudiante", "Le guide de la colocation de l'étudiante", "Le guide de la beauté de l'étudiante" et "Le guide de la sexualité de l'étudiante", tout en abordant des sujets qui touchent plus particulièrement les ... étudiantes (tu en doutais ?), regorgent d'infos intéressantes, de conseils, de trucs et de témoignages...
Enfin bon, les vacances sont là, alors je vais cesser d'écrire ce mot qui peut provoquer des poussées d'urticaire chez les jeunes filles bien sous tous rapports (voire les autres) : "étudiante". Je me contenterai donc d’un bonnes vacances... et surtout, bonne lecture.
Ma cote d’amour 8
Deux bonnes raisons d’aimer les guides de l’étudiante :
- ils proposent une foule d’information pratique, en particulier pour l’étudiante qui se retrouve seule en colocation, qui doit manger, vivre et se chouchouter pour maintenir ses neurones éveillés
- ils se présentent un peu comme un méga article de magazine, truffés de petites infos sympas
Une bonne raison de bouder les guides de l’étudiante :
- si tu as déjà d’autres guides sur les mêmes sujets, fort à la mode en ce moment, j’en conviens
Découvrez ces guides ici Edit : le guide que j'ai oublié de citer c'est la psychologie de l'étudiante :)