Magazine Journal intime

Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites - Marc Levy

Publié le 04 juillet 2008 par Anaïs Valente
Je vais l’avouer tout de go, depuis « Et si c’était vrai » et « Vous revoir », qui m’ont fait vibrer, pleurer et vénérer l’auteur au plus haut point, je n’étais plus vraiment fan de Marc Levy.  J’ai aimé « Où es-tu ».  Sans plus.  J’ai acheté « Sept jours pour une éternité » il y a plus de cinq ans et ne l’ai jamais lu.  J’ai « Mes amis mes amours » sous les yeux depuis des mois, sans l’avoir encore ouvert.
Mais dès la parution de « Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites », j’ai su que j’allais aimer.  Puisque Marc Levy, selon l’éditeur, y renouait avec ce qui avait fait son succès, la romance et le fantastique.  Je me le suis donc offert, malgré son prix, passque les livres, ça devient vraiment cher, surtout dans mon pays, plus cher que la France à ce sujet.  Je sais, l’auteur doit être rémunéré.  Je sais, l’éditeur doit s’y retrouver.  Mais la culture, sous toutes ses formes, devient chère.  Enfin soit.  Là n’est pas le sujet du débat.
L’histoire ?  Peu avant son mariage, Julia apprend que son père, dont elle est aussi proche que moi du mien, à savoir aussi proche qu’yaourt light peut l’être de la gourmande que je suis (sans doute ce qui m’a attirée de prime abord dans cet ouvrage), ne viendra pas à la cérémonie.  Exceptionnellement, elle ne peut lui en vouloir, son excuse est « valable » : il est mort.  Il lui a cependant laissé un cadeau qui va bouleverser sa vie, l’entraîner dans une quête de son passé et de son premier amour, et lui permettre enfin d’échanger sincèrement avec ce père disparu, d’exprimer toutes ces choses qu’ils ne se sont jamais dites.
Ce roman à la fois surprenant et surnaturel m’a touchée, sans doute par ce côté analyse de la relation père/fille, mais pas uniquement.  Les flash backs permettent de découvrir toute l’histoire de l’héroïne, ses souffrances, ses rêves et ses espoirs déçus.  Les dialogues père/fille sont à la fois drôles et profonds.  Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j’ai dévoré le livre en quelques jours.  Et le dénouement est tellement surprenant et inattendu (je suis peut-être idiote, mais jamais je n’ai soupçonné une telle surprise finale) qu’il m’a fait pleurer.  Une seule petite phrase change la donne.  En fin d’ouvrage.  Mais je ne vous en dirai pas plus...  Quand Marc Levy me fait pleurer, c’est gagné.
Un livre qui, malgré son côté à la fois léger et empreint de romantisme et à la fois sérieux de par le conflit familial en trame de fond, pose les bonnes questions sur la mort, les regrets, les relations familiales et le fait que personne n’est éternel en ce bas monde.  Nul ne l’ignore, mais sans doute devrions-nous en avoir conscience, heure après heure, afin d’appréhender la vie différemment.  Amen.
A lire absolument, si vous avez aimé « Et si c’était vrai », qui restera mon préféré, indétrônable.
toutesceschoses

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