Dans l’aéroport de Pékin des affiches répètent en leitmotiv : « tu es ce que tu utilises ! ». Résultat :les riches chinois se jettent sur les voitures polluantes et la loi limite leurs jours de circulation. En revanche les classes moyennes roulent en scooters électriques ad lib. En France la pub se centre sur la nourriture. « Tu es ce que tu manges » .Tandis qu’en 1978 les aliments étaient bourrés de produits chimiques la vente du bio en 2018 a augmenté de 600%. Mais la sagesse a ses limites quand la pub représente plus de 20% des revenus des chaines TV et des médias. Conséquence : leurs lobbies font voter des amendements législatifs refusant les logos « anti-malbouffe » aux 5 couleurs. Vite, un bon gueuleton. Mais pas pour tout le monde tout de même !