Magazine Journal intime

[lu] scherbius (et moi), roman d'antoine bello

Publié le 18 juin 2018 par Tilly

Gallimard, mai 2018, 448 pages, 21 euros

4è de couv — «Scherbius n’est ni le premier imposteur ni la première personnalité multiple, il est le premier imposteur à personnalités multiples, une combinaison détonante que mon devoir consiste à stabiliser avant qu’elle n’explose.»  1977. Maxime Le Verrier, psychiatre, se donne pour mission de guérir Scherbius, un patient chez qui il a repéré un trouble de la personnalité multiple. Alors que le patient ne cesse de duper son analyste, la relation thérapeutique se transforme peu à peu en une liaison obsessionnelle, du cabinet médical jusqu’à la prison centrale de Saint-Martin-de-Ré en passant par les productions de Hollywood. Entre vérité et mensonge, raison et folie, leur dépendance se renouvelle au gré des variations infinies du psychisme de Scherbius
Totalement addictive, la lecture des Bello !
Je n’en rate pas un ; ils déboulent à un rythme exquisément inexorable, un par an ; Scherbius (et moi) est le onzième, les précédents sont disponibles en Folio.

« Scherbius n’est ni le premier imposteur ni la première personnalité multiple, il est le premier imposteur à personnalités multiples »

La quatrième de couverture est tellement bonne que ce serait bête et fatiguant d’essayer de faire mieux (passez la souris, sans  cliquer, sur l’image pour la lire).

Le héros du titre, Scherbius, Alexandre, (pas Arthur) est une énigme (Enigma haha !) pour Moi.
Moi, c’est le Docteur Maxime Le Verrier, son psychiatre.
Antoine Bello nous apprend (souvent à nos dépends) à faire très attention aux noms des personnages dans ses romans : du sens, du contre-sens, il y en a dedans aussi. Le Verrier... miroir, reflet ?


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