Dans cette histoire, je n’aimerais point être le mâle. Non pas parce-que, ridiculement plus petit que madame, il s’accroche à son postérieur comme une bigote à son hostie, mais parce-que, une fois la chose faite et la gyne fécondée, cette salopiote lui détruit les ailes, l’empêchant à tout jamais de reprendre son envol et donc de survivre. La gyne se défile alors aussi vite que possible.
Fin de la saison peace and love pour la fourmi, qui retourne à la fourmilière pour y pondre ses œufs et n’en sortira plus jamais. Mâle ou femelle, fourmi, ce n’est pas drôle. La gyne devenue reine, prisonnière de son nid, lèche consciencieusement ses œufs pour les immuniser contre les parasites. Elle n’a de toute façon plus que ça à faire la pauvresse. Vraiment, la vie de fourmi, je n’aimerais pas.
Source : Futura Sciences
Photos prises dans mon jardin en juin 2018