Je souffre d'une hernie discale, alors à l'hôpital de Quimper Cornouaille j'avais pris un RDV afin de faire des tites photos de mes lombaires... Voici mon courrier.
Je suis venu dans vos services début juin pour un RDV IRM de la région lombaire. Tout de suite à l'accueil j'ai demandé si l'hôpital était public ou privé. On m'a répondu les deux. J'ai insisté afin d'avoir cet examen dans le secteur public car je n'ai pas de mutuelle. Vos services m'ont accordé un RDV le 24 juillet à 7h45 dans ce secteur. Entre parenthèse, j'ai rempli directement le questionnaire devant la jeune personne de la réception, qui suite à mes questions concernant mon passé médicale m'a semblée très-très hésitante pour donner des réponses, il a fallu que " j'attrape " au vol une " blouse blanche " qui passait dans le couloir...Pas très rassurant tout cela sachant que le procédé IRM ne supporte pas les " bouts de ferrailles " dans le corps, et j'en ai quelques un. J'avais d'ailleurs apporté tout mon dossier médical que personne n'a pris la peine de consulter. Cette réception radiographie/IRM sent bon l'amateurisme. Bref.
Quelque temps après, j'ai d'abord reçu un message téléphonique m'avertissant que mon examen au lieu d'être au 1 er étage se passerait au rez de chaussé. Puis le samedi 7 juillet je reçois une lettre me disant que mon examen se ferait dans le secteur privé et me couterai environ 70 euros...
Lundi matin 9 juillet dès 9 heures j'ai appelé afin de poser une réclamation. Il se trouve que ce numéro 02 98 52 60 86 supposé répondre de 9 à 12h30 ne répond pas, j'ai essayé au moins 10 fois entre 9 et 10.
Donc, si on considère qu'un hôpital privé de nos jours est un commerce de santé ; ce changement sans rien me demander et me mettant devant le fait accompli ressemble à de la vente forcée, ce qui est illégal... De plus, le " service après vente " ne prend pas la peine de répondre au téléphone aux heures indiquées sur le répondeur et qu'il n'y a aucun autre moyen de le joindre telle une adresse mail. Bien sûr, vivant à 30 km je devrai faire un aller/retour, car il est vrai que le temps, l'argent et l'énergie des patients/clients ne comptent pas...
Il y en a plus qu'assez ! N'étant pas de nature victimaire et mettant l'hôpital privé devant ses responsabilités, je me vois dans l'obligation de vous rendre la monnaie de votre pièce en ne prenant pas la peine d'annuler ou de me présenter. Le 24 juillet à 7h45 je ne serai pas là !
Apprenez donc d'abord à traiter vos patients/clients avec respect, et ainsi vos " petites affaires " s'en porteront mieux !
Courrier envoyé en recommandé et accusé de réception
Cette lettre sera publiée sur Internet
Pour que notre pays refonctionne correctement il faudra une prise de conscience collective et que chaque citoyen demande à des administrations, à des responsables politique, à des chefs d'entreprise, à des notables, à la police, à la justice, aux secteurs de santé, d'éducation les mêmes exigences que celles demandée aux citoyens lambdas que je suis-que nous sommes. Nous les " petites gens ", les " riens " les " sans dent " devons ne jamais dévier, rester à 80km/h, traverser dans les clous sous peine d'être puni. En fait, il ne faut plus rien laisser passer, répondre et agir sur le même ton, les mettre tous ces dominants devant leurs responsabilités (qui devraient être nombreuses), il en va de notre survie ! D'ailleurs en parlant de survie, cette lettre n'est absolument pas rédiger contre le corps médical qui se décarcasse afin de maintenir notre système à flot ; mon courroux est adressé à ces " managers " qui dirige un hôpital tel un " Jardiland " ou une usine de boulon. Qu'à nouveau les médecins dirigent les hôpitaux, et non pas ces " cost killers " fera que nous reviendrons à ce qu'est la vie d'un hôpital : soigner les gens dans le respect humain!
Voila, c'est tout, c'est ma dérisoire petite révolte du lundi matin, cela ne va pas changer le monde, mais, ma conscience de citoyen impliqué m'a commandée d'agir et d'écrire ainsi. Je vis car je suis (responsable).
Pour la bonne bouche, car faut bien rigoler un peu, voici ci dessous une bafouille que j'avais rédigé suite à une visite chez une très jeune docteure acariâtre... C'est certain qu'elle n'a pas appréciée la virago, mais bon, faut dire aux gens ce qu'il ne va pas n'est pas ?
J'ai rarement vu en ma longue expérience de patient un carabin aussi... Comment dire? "Devrait faire vraiment autre chose que de la médecine"... N'y avez vous jamais songé? Commissaire de police, directeur de prison, gouverneur d'une ile déserte, ou bien même planteur de choux?
Lors de mon arrivée, je vous serre la main (une savonnette) et je vous lance en m'asseyant comme boutade "je suis un bon client, je suis plein de maladies", et votre réaction ??? Vous-vous prenez la tête entre les mains et marmonnez assez fort pour que j'entendes: " non! Non la journée commence quel stress!"... j'ai, d'abord eu envie de vous dire d'aller vous faire voir, puis intrigué, car mutin/taquin, j'ai eu un "ahah! énorme" dans ma petite tête en me disant que j'allais passer un moment médicalement-olé-olé! Je vous ai ensuite demandé si je pouvais payer avec ma carte Vitale, vous m'avez dit non et que je ne trouverai pas de médecin conventionné dans la ville de quimper. FAUX, dès la sortie de votre office, j'ai trouvé un médecin conventionné à deux pas de chez vous et qui m'a signé mon autorisation pour pratiquer un sport de combat...
Lorsque je vous ai parlé du stress d'un prof et de son besoin de faire du sport suite à votre refus de signer mon autorisation pour m'inscrire aux cours de Krav maga; j'ai obtenu de vous " ça " " et moi qui reçois des patients malades toute la journée... blabla-gnagnagna". Vite la cellule psychologique pour la toubib qui va péter un câble... Une chose aussi chère " doc " : Regardez vos patients au moins une fois dans les yeux au lien d'être le nez dans votre écran d'ordi ; Je suis sûr que vous ne pourriez pas me reconnaître si je vous croisais dans la rue...
Jamais je n'ai rencontré une si jeune personne aussi inhumaine, sans aucune empathie, sans aucun sens de l'humour; vous êtes cassante, désagréable au possible, et apparemment, à ma grande joie, je suis le type de patient qui vous emmerde la vie.
Bref, nous ne nous reverrons jamais et vous laisse dans votre cabinet...