Chorale unanime d'un chant convergeant d'une presse qui " informe "... oui, 1 forme, car il n'y a pas d'autre chant contrariant. D'une seule voix unanime, " la presse " titre: La Grève SNCF: a coûtée 790 millions d'euros à l'entreprise, soit 21 millions par jour ! Certaines parutions emploient des mots tout en nuance : " le coût abyssal ", " le coût astronomique de la grève ", " l'ardoise s'élève à 790 millions d'euros ". Mais elles sont toutes d'accord au mot près : ce que l'on comprend dès la lecture: C'est que ces inconscients de cheminots grévistes ont fait perdre à l'entreprise 790 millions !
Entre 14 heures et 19 heures en ce vendredi 20 juillet, tout ce qui suit a été mis en ligne en l'espace de quelques heures... Afin de vous rendre compte, mais vous le savez déjà, qu'il y a des convergences, des mots clé, des éléments de langage qui viennent d'agence de presse, d'agence de com. employées ou en sous-traitance avec le palais, où " petit monarque à grosse tête ronde " définit ses stratégies enfumeuses, macroneuses, creuses...
Donc, la presse unanime imprime-imprima... J'ai la bonté de me limiter à une page. Voyez donc braves gens, ceux qui nous distillent les vraies news, et jamais de " fake news " juré, craché !
790 millions d'euros, le coût abyssal des grèves pour la SNCF
Le chiffre est tombé aujourd'hui : le coût total de la grève perlée qui a touché la SNCF ces trois derniers mois est estimé à 790 millions d'euros, soit presque 100 ...
Grève SNCF: Elle a coûté 790 millions d'euros à l'entreprise
Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du gouvernement a coûté un total de 790 millions d'euros à la SNCF, soit plus de 21 millions pour ...
La grève aurait coûté 790 millions d'euros à la SNCF
Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du gouvernement a coûté un total de 790 millions d'euros à la SNCF, soit plus de 21 millions pour ...
SNCF : la grève a coûté 790 millions d'euros à la compagnie ferroviaire
Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du gouvernement a coûté un total de 790 millions d'euros à la SNCF, soit plus de 21 millions pour ...
La grève des cheminots a coûté 790 millions d'euros à la SNCF
Selon un document interne à la SNCF, chacune des 37 journées de grève contre la réforme voulue par le gouvernement a coûté plus de 21 millions d'euros.
SNCF : la grève des cheminots a coûté 790 millions d'euros
Un document interne de la SNCF a chiffré le coût total de la grève des cheminots contre la réforme ferroviaire à 790 millions ...
Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du gouvernement a coûté un total de 790 millions d'euros à la SNCF, soit plus de 21 millions pour ...
SNCF. La grève aurait coûté 790 millions d'euros à l'entreprise
Selon un document interne, le coût de la grève à la SNCF s'élèverait à 790 millions d'euros pour l'entreprise, indique ce vendredi l'AFP.
Grève SNCF : l'ardoise s'élève à 790 millions d'euros
Les mesures commerciales ont pour leur part coûté 160 millions d'euros à l'entreprise de transport. L'addition s'il...
SNCF : le coût de la grève estimé à 790 millions d'euros
Selon un chiffrage interne, chaque journée de grève aurait coûté plus de 21 millions à la SNCF. Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du ...
La grève a coûté 790 millions d'euros à la SNCF
Le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire du gouvernement a coûté un total de 790 millions d'euros à la SNCF, soit plus de 21 millions pour ...
La grève a coûté 790 millions d'euros à la SNCF
Chacune des 37 journées de grève à la SNCF entre le 22 mars et le 28 juin a coûté en moyenne 21 millions d'euros à la SNCF.
La grève a coûté 790 millions d'euros à la SNCF
Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, avait évoqué début avril un coût "de l'ordre de 20 millions d'euros par jour".
Le lambda de 2018 , qui reçoit en rafales toutes ces nouvelles concordantes doit se dire que si tous ces médias en parlent au même instant, appuyés en plus par BFM, TF1, A2 et autres chaines, radios qui vous veulent du bien, cela ne peut qu'être vrai. C'est sacrement schizophrène comme manœuvre, car, la grève est là justement pour se battre pour l'intérêt général et pour que la SNCF reste un service public, et en même temps, on nous assène que ces incapables, fainéants, profiteurs de grévistes détruisent ce bel outil et font perdre presque 1 milliard par leur stupide entêtement...
Faut dire, que depuis le début de la révolution industrielle, notre pays n'a jamais été capable de résoudre ses conflits sociaux. Chacun est dressé droit dans ses bottes dans ses certitudes, et que ce soit coté patronal (ce n'est pas la rue qui fera la loi), ou du coté syndical (ces salauds de patrons), à chaque " concertation " il n'en sort rien. Les patrons plein de leur morgue, les syndicats campés dans leurs croyances. C'est la droite entêtée contre la gauche dure à cuire. Depuis les grèves des mineurs du début du 20eme siècle qui se terminaient dans le sang, le patronat français à toujours refusé de considérer les représentants syndicalistes comme des partenaires à part entière, quand aux politiciens de droite, de gauche...Le bon exemple est de la façon dont fut traité le cas SNCF : quelques réunions totalement fermées à tout compromis, puis histoire de bien faire voir qui est le " chef, le boss ", le macron signe devant les cameras de télévision les ordonnances qui changent le statut des cheminots et privatiseront de facto la société des trains d'ici 2020. Si vous n'êtes pas content, c'est comme ça, fermez le banc, circulez avec mes cars, y'a plus de train ! C'est de cette manière qu'en tous temps en France les conflits se traitent ; pas étonnant que nous ayons eu tant de révolutions, d'arrachage de chemise chez Air France, de menace de faire exploser l'usine ou de maintenir de force pendant plusieurs jours des patrons dans leur bureau ; car, l'élite de ce pays n'a jamais compris qu'une société organisée devait tout faire pour avancer la main dans la main, dans le dialogue, la concertation et les compromis, pas dans : j'envoie les CRS, je signe des ordonnances, ou je passe par le 49-3...Pour que toute cette non-concertation est l'air " démocratique ", la presse, souvent détenue par le patronat, unanimement fait écho des bons mots, de la bonne parole des gouvernants, des patrons et le tour est joué. Le tamtam relais l'irresponsabilité des syndicats, des grévistes et des pauvres usagers pris en otage par des cheminots se roulant dans les privilèges d'avantages acquis ; la mise en avant des conducteurs de train qui partent à la retraite à 55 ans, la bonne aubaine, est la plus souvent avancée...
Si nous étions dans un état démocratique réel, on aurait dû lire ceci :
suite à l'entêtement du gouvernement à entendre et négocier une juste revendication ; cela aurait évité de perdre 790 millions d'euros, car le gouvernement et particulièrement le 1er ministre de manière irresponsable en lançant dans la presse des petites phrases telles que : nous irons jusqu'au bout ! n'aura fait que jeter de l'huile sur le feu, et à aboutir a un statuquo, improductif et à des non-négociations qui vont continuer de couter
C'est au moins ce qu'un lecteur, traité en citoyen responsable devrait pouvoir lire au moins dans une parution non ? Mais, jamais au grand jamais les nervis subventionnés et encartés ne bougeront de la ligne éditée par le grand fossoyeur qu'est Édouard Philippe... Tient, en parlant de cuilà le Philippe... J'ouvre une tite parenthèse sur le triste sire juste pour faire voir à qui nous avons à faire.
Suite à de dures négociations durant cette semaine, et la promesse remise aux calandres de septembre du plan pauvreté et des minima sociaux, le grand homme fatigué s'est offert un weekend avec femme et fille dans un palace 5 étoiles, à Gordes dans le Lubéron. La moindre piaule est à 550 euros, une suite à 2835. La famille était rejointe par Alex Bompard, PDG de Carrefour (l'homme qui licencie) et Madame, qui heureux hasard se trouve être la conseillère en justice du 1er ministre Philippe Édouard... Ces chers amis très proches se sont attablés au , le resto étoilé du palace. L'entrée la moins cher est à 65 euros, le moindre plat à 75 euros et tout cela sans compter les vins et son plateau de fromage à 30 euros...Je détestes mater par le trou de la serrure, mais je veux simplement illustrer mon propos par cette anecdote ; Comment voulez vous qu'une telle poule de luxe entretenue à coups de menus 5 toques, se déplaçant en jet privé, ou voiture avec chauffeur (et pas à 80km/h) et escorte de motards puissent négocier avec des va-nu-pieds gagnants à peine plus que le SMIC ? Dans sa pauvre petite tête enfumée par les havanes, embuée par les Saint Emilion grand cru, avachie par les louchées de caviar ; Rien ne peut et vient le remettre en question et qu'il puisse se dire avec lucidité " j'ai totalement merdé, l'intérêt de chaque partie aurait dû trouver un terrain d'entente, pour que le pays puisse continuer de fonctionner pas trop mal, et que les trains continuent de rouler, même si ce n'est pas parfait
Ce que je dis c'est que les vrais responsables de ces pertes pharaoniques sont d'abord de la responsabilité des membres du gouvernement, du 1 er ministre et de son boss, le président, car, en ne donnant aucun grain à moudre aux syndicats, aux grévistes qui eux aussi ont perdus des sommes abyssales, ce gouvernement n'a fait qu'exaspérer les cheminots et durcir le conflit, mais surtout, il est tellement visible maintenant que macron n'est là que comme exécuteur et serviteur de la feuille de route des technos de Bruxelles. La SNCF sera privatisée point ! Et les grands vautours du capital, banques en tête, alors, pourront dévorer la dépouille, fermer des lignes non rentables, de ce qui fut une entreprise public florissante et innovante.
Dans le temps, il y avait une vraie histoire d'amour avec les trains : Je me souviens que nous chantions pour rire lors des arrêts en gare " il est cocu le chef de gare, il est cocuuuu ! ", et bien maintenant devenez qui l'est le " cocu " ?