Allary Éditions, août 2018, 171 pages,lien 17 euros 90
Pas étonnant que Los Angeles soit cette fois le décor (et plus) de ce second très émouvant roman.
Dans Le silence du moteur, Pierre Delaire, le narrateur, est un français qui y vit depuis sept ans, séparé de sa femme américaine Celia, pour rester près de sa fille Romy, quinze ans.
Ça commence comme un road-movie hypnotique au but étrange.
Tous les jours depuis des semaines, le père et sa fille suicidaire roulent dès l’aube dans une vieille jaguar sur les freeways autour de LA, aux portes du désert, et reviennent chaque soir en ville à leur point de départ.
C’est lui qui raconte, qui se raconte.