Son premier roman.
Récipiendaire du prix Jacques-Poirier en 2008 pour son recueil de nouvelles 13 malentendues, La part manquante des Évangiles, Loïse Lavallée a écrit des nouvelles, des récits, des livres pour les enfants, mais c’est son premier roman. « Il faut du souffle » dit-elle dans un article du journal Le Gatineau Express de juillet dernier.
L’histoire se passe en Outaouais, l’auteure y tenait, mais comme elle a vécu une résidence d’écrivain à Vezelay, en France — comme plusieurs autres écrivain. e. s de l’Outaouais — elle a profité de son expérience pour y envoyer un de ses personnages.
C’est l’histoire d’un triangle amoureux. Qui pourrait être la nôtre. Ce que j’ai aimé, c’est d’entendre la voix de chacun : l’épouse, la mari et la maîtresse. Et même celui de l’adolescente hargneuse. Chacun a sa façon de voir leurs relations. Des choix difficiles, des attentes forcément déçues. Un séjour à l’hôpital qui remet tout en cause. Des scènes d’amour très bien écrites. Et une fin assez surprenante.
La richesse du vocabulaire, le style imagé de l’auteure nous permettent d’entrer dans l’intimité de chacun. Et une si belle couverture nous invite à prendre ce livre, le toucher, le feuilleter... et le talent de l'auteure fait le reste: on lit. J'ai lu, j'ai aimé.
Versions papier ou numérique, disponibles sur les sites des librairies, et on peut l’emprunter à la BANQ.
J'ai déjà parlé d'elle en 2011 >>>