Je ne sais pas si les Français dans leur ensemble réalisent à quel point la situation de leur vie politique et gouvernementale atteint la démesure dans le grotesque...
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Par Maxime Tandonnet
Res publica, la chose publique, le terme latin est plus parlant que celui de République. Je ne sais pas si les Français dans leur ensemble réalisent à quel point la situation de leur vie politique et gouvernementale atteint la démesure dans le grotesque... Le chômage, la violence, la dette publique, les impôts augmentent, l'autorité de l'Etat est quotidiennement bafouée dans les zones de non droit, le niveau scolaire décline. Et le pays d'en haut, la classe dirigeante, politico-médiatique, se noie dans une lamentable crise d'hystérie alimentée par une spirale de sectarisme, de haine, de jappements mégalomanes ridicules, stériles et vaniteux. La culpabilité est générale dans la France d'en haut: pas un pour en appeler à la raison et sortir de cette monstrueuse tornade de crétinerie, cette hystérie désormais habituelle qui s'amplifie de scandale en scandale. Les plus silencieux de la classe politique, en ces circonstances, sont les meilleurs ou les moins mauvais. La folie s'est emparée de la France d'en haut, politicienne pendant que le pays - c'est la vérité - déboussolé, comme un vaisseau fantôme, sans gouvernail, continue de sombrer. La solution? Le retour à la Res publica, le bien commun, l'intérêt général. Les dirigeants, au pouvoir comme dans l'opposition, ne sont pas des demi-dieux ou des idoles malades, au-dessus des lois. Leur unique responsabilité, aujourd'hui, est de s'effacer devant l'intérêt public et de se comporter en simples serviteurs de la nation. Déjà, commencer par le commencement: il y a une Constitution quotidiennement violée et qui devrait s'appliquer: un président " arbitre ", protecteur, impartial, au-dessus de la mêlée - donc discret - et un premier ministre responsable qui gouverne pour le bien commun sous le contrôle de l'Assemblée nationale et du Sénat. Respecter le Droit, la Constitution, est-ce trop demander? Au-delà de la petite histoire d'un garde du corps ayant disjoncté, cette rechute dans l'hystérie est dramatique par ce qu'elle traduit. Autrefois, le pays se déchirait pour des idées. Aujourd'hui, il se déchire pour le néant. Mais dans cet ouragan de bêtise démente, entre les imbéciles haineux et destructeurs de la France d'en haut et ses crétins idolâtres, courtisans obséquieux, dans l'ouragan de bêtise démente qui secoue la France d'en haut, qui a encore la moindre idée de la Res publica, de l'intérêt général, du bien commun?
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
" Beaucoup de gens espèrent le retour de François Hollande "
Par Maxime Tandonnet
" Beaucoup de gens espèrent le retour de François Hollande " selon Mme Julie Gayet. Cette phrase fausse illustre un phénomène bien réel: celui de la déconnexion des élites dirigeantes. Le quinquennat de M. Hollande, au-delà de sa seule responsabilité personnelle, coïncide avec l'une des périodes les plus sombres de l'histoire de France depuis la fin de la guerre d'Algérie: la vague d'attentats terroristes qui a fait 250 morts sur le sol français. Nombre de ses gestes ou de ses paroles ont suscité une profonde révulsion dans le pays: les " sans dents ", les contorsions autour de la " déchéance de nationalité ", les promesses sans fin sur le chômage, etc. Avec 13% de cote de confiance en certaines périodes, il fut le président le plus impopulaire de l'histoire. Au cœur du drame: l'abîme croissant entre la communication et la réalité d'une politique. Bref, le culte de l'illusion. Le peuple ne détient pas forcément la vérité mais il n'est jamais aussi naïf ni aussi crédule que ne le pensent intimement les dirigeants. Et tôt ou tard, le subterfuge est démasqué. Que son successeur reproduise les mêmes attitudes et subisse le même discrédit n'y change rien: nul ne regrette M. Hollande. Et s'il pense vraiment que " beaucoup de gens l'attendent ", il s'enfonce toujours plus loin dans l'absurde, au sens philosophique du terme. Mais d'ailleurs, qui les Français pourraient-ils bien attendre? Ils n'attendent personne et ils ont raison. Ils n'attendent absolument personne (sauf quelques abrutis), mais ils attendent autre chose : sérieux, respect, vérité, intérêt général, vision, démocratie, sens de l'Etat. Or, sans doute la France n'a-t-elle pas encore atteint le fond pour espérer rebondir...
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République sous Sarkozy, auteur de plusieurs essais, passionné d'histoire...
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