Les constructeurs de cathédrale et leurs successeurs spéculatifs usaient d’un discours symbolique signifiant que, faute de savoir académique, ils s’engageaient à se perfectionner en épelant ce qu’ils ne savaient décrypter. Il est, aujourd’hui fait un procès en sorcellerie à une ministre de la culture qui a eu le tort de déclarer apprécier les écoles STEINER. Faudra t’il désormais brûler en place publique les enseignants qui ont pratiqué les méthodes d’apprentissage, Decroly, Freinet ou Montessori qui, comme les écoles Steiner , donnaient la priorité à la connaissance sur le savoir. Certes la priorité de ces méthodes ne visait pas à former des générations d’ouvriers sachant lire et écrire et exécuter ce que la société industrielle attendait d’eux mais visait plutôt à former des citoyens libres et capables de gérer cette liberté. Cela ne convient pas à tous les gouvernements ayant traditionnellement besoin de main d’œuvre faite pour exécuter plus que pour réfléchir. Le HIC de l’histoire c’es que le progrès technique propose, aujourd’hui les ROBOTS capables de les remplacer, sans rechigner, sans arrêt maladie, sans salaire et sans grèves. Ne serait-il pas temps de s’interroger sur ces méthodes pédagogiques qui visaient à former des citoyens capables de réfléchir, plus qu’à exécuter ? JC