Je partage, aléatoirement, mes nuits avec une douce créature sensible à mes ronflements. J’ai donc tout essayé. Le spray nasal inopérant, la gouttière orthodontale qui déforme la mâchoire, l’alliance d’acupuncture onéreuse et superfétatoire, enfin, cette semaine le NOSECLIP ou anneau nasal aimanté made in UK, arrivé vendredi par la poste. L’idée géniale est d’agrandir les narines et de faciliter la respiration pour seulement 17€, transport Londres Paris compris. Seulement voila : cet appendice chatouille, réveille et on l’enlève, inconsciemment, avant de se rendormir du sommeil du juste. C’est sans compter sur le subconscient qui nous somme de le ranger pour ne pas l’égarer. Résultat : réveillé toutes les heures, et nouvel essai. Puis, à nouveau, subconscient, réveil, recherches à quatre pattes sur et sous les draps, sur et sous les coussins, voire sous le lit. La nuit des morts vivants. D’accord, je suis piètre acheteur mais assez bon marketeur. Je vais donc proposer, à mon amie, la traditionnelle boite de boules QUIÈS assortie du slogan post Obama : « QUIÈS, WEEK END !» JC