Au Congrès de Versailles, le Président Macron a estimé que " la véritable frontière en Europe " est celle séparant " progressistes " et " nationalistes "...
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Par Maxime Tandonnet
Hier, j'ai vu en première page du Monde un article intéressant.
Telle ministre du gouvernement déclarait en substance: " les élections européennes de 2019 seront dominées par l'affrontement des " progressistes contre les nationalistes " (sic).
Elle aurait pu dire les choses autrement, parler de l'affrontement de la lumière contre les ténèbres, de la paix contre la guerre, du jour contre la nuit, du bien contre le mal, de la vie contre la mort, de l'ange contre le diable, du bonheur contre le malheur, de l'optimisme contre le pessimisme, de la modernité contre le populisme, en somme, d'En marche contre la peste.
Tout le jeu de la politique française de l'avenir va ainsi consister à emprisonner les Français dans un dilemme infernal: le salut ou l'enfer, le sauveur ou l'apocalypse.
Il ne sera pas question de l'avenir du continent européen, quelle idée!
Le bien contre le mal, braves gens: et surtout, interdiction absolue de réfléchir.
Certes les règles du jeu de cette élection européenne ont été trafiquées. La proportionnelle nationale sert à radicaliser le scrutin, à avantager les partis hors sol ou extrémistes tout en éloignant toujours davantage le vote des réalités quotidiennes.
De mon point de vue, des élections dont la règle a été modifiée unilatéralement, en profondeur, sans concertation avec les autres formations politiques, dans un intérêt électoraliste, n'ont aucune valeur démocratique.
Mais quand même, toute occasion de dire non au processus d'abrutissement collectif mérite d'être exploitée. C'est pour cela qu'il faudra quand même aller voter en 2019: le vote des " fainéants ", des moutons noirs et des sans dents, pour la défense de la démocratie, des libertés et de la dignité, le vote du refus de la crétinisation.
Maxime Tandonnet
Depuis 1981, accession socialiste à la présidence en France, le piège a toujours fonctionné qui consiste à opposer " progressistes " à " nationalistes ". Il n'y a donc aucune raison pour qu'il ne réussisse pas en 2019 et après.
D'autant que tous ceux qui ne voteraient pas pour Macron seraient forcément dans l'autre camp, celui de la peur et du danger. C'est la variante politique du fameux Petit chaperon rouge.
L'électorat reste étrangement stable et incapable de voter pour un changement et c'est pourquoi le système politique est totalement sclérosé.
La preuve en est par l'abstention qui augmente et qui favorise les grands partis traditionnels.
Le reste ensuite n'est qu'une question sémantique sur l'appellation de tel ou tel ou de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes en faisant croire que Macron serait en train de faire une politique de droite...
Il faudra bien un jour que les peuple refuse la fatalité.
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