Aveugle au seul regard

Publié le 02 septembre 2018 par Jlk
  Quand Homère n’y verra plus rien, compagnon de ma nuit qui m’a conduit sur les chemins et le bitume exquis de la grande cité d’été; sachant mieux que moi où aller sans jamais hésiter... Quand nous n’aurons plus d’yeux pour voir mon ombre dans le noir, nous resterons là sans parler. Mais ni le soleil ni la guerre ne s’oublieront jamais: Homère me fera croire qu’il continue de lire en moi et moi je me tairai dans les murmures du tendre soir.  (L'effroi de la nuit. Gouache JLK, ce 2 IX 2018)