Ce n’est pas le titre d’un nième film de morts vivants américain traduit en mauvais français, mais le titre de cette note que j’ai pourtant déjà écrite ici.
C’est terrible, mais j’ai de plus en plus de mal à me renouveller.
Aujourd’hui, j’ai vu à l’hôpital une jeune aide soignante de 28 ans pour un döppler veineux des membres inférieurs. Elle se plaint de jambes lourdes, notamment en fin de journée, et surtout quand il fait chaud.
Elle se déshabille et je constate qu’elle porte un string noir particulièrement rikiki.
Contrairement à la dame de ma première note, elle ne sent pas des pieds et n’est pas bête comme eux.
A chaque fois, je me demande pourquoi certaines mettent des dessous aussi provocants quand ils vont chez le médecin.
Je n’ai strictement rien contre le port du string dans une situation de rencontre potentielle, ou « en famille », si j’ose dire, mais au cabinet médical, ça me gène un peu.
Comme je l’ai dit, « Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas, disait Napoléon qui s'y connaissait. De l'érotisme à la vulgarité, aussi, je dirais même qu'il n'y a que la largeur d'un tanga ».
Car il faut voir comment se passe un döppler veineux du réseau superficiel des membres inférieurs.
On fait monter le/la patiente sur un escabeau de vasculaire (à 2 marches le plus souvent), on baisse au maximum sa chaise et on commence l’examen les yeux sur l’écran, mais la tête au niveau du bassin de l’examiné(e).
Pour les saphènes internes, qui sont devant, ça passe encore, pour peu que madame prenne soin de son petit jardin.
Mais pour les saphènes externes, qui sont derrière, c’est une autre histoire.
Se retrouver nez à nez avec un derrière couronné d’une ficelle et plus ou moins « celluliteux » n’est pas particulièrement agréable, et encore moins érotique.
Mais bon, il y pire dans la vie d’un médecin vasculaire.
Comme dit le vieux proverbe des döppleristes « Mieux vaut 28 ans en string que 82 ans en couche pleine ».