La cession d'Alstom masque une corruption économique et financière privée étendue au monde politique que protège la concussion et le népotisme de l'oligarchie française.
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L'affaire Alstom
Par Daniel Desurvire
CHAPITRE 1La cession d'Alstom masque une corruption économique et financière privée étendue au monde politique que protège la concussion et le népotisme de l'oligarchie française.
S'il fallait un élément de preuve pour abonder dans le sens de l'en-tête de ce chapitre, il suffirait de se rappeler que des marchés internationaux touchant la sécurité et la souveraineté du pays, puis des méga-transactions financières telles des cessions d'entreprises de dimension hautement stratégique qui affectent des secteurs sensibles comme la haute technologie, l'énergie nucléaire et le transport, ne sauraient agir légalement sans le consentement de Matignon. Dans la norme des institutions de la Ve République, ces entreprises industrielles ciblant la recherche de pointe, voire proches de l'armement non conventionnelle, doivent en passer par l'aval des élus aux commandes de l'exécutif, puis encore passer sous le contrôle prétorien du Conseil d'État, sinon avant la signature du contrat, non pas a posteriori, de commissions parlementaires.
S'il fallait un élément de preuve pour abonder dans le sens de l'en-tête de ce chapitre, il suffirait de se rappeler que des marchés internationaux touchant la sécurité et la souveraineté du pays, puis des méga-transactions financières telles des cessions d'entreprises de dimension hautement stratégique qui affectent des secteurs sensibles comme la haute technologie, l'énergie nucléaire et le transport, ne sauraient agir légalement sans le consentement de Matignon. Dans la norme des institutions de la Ve République, ces entreprises industrielles ciblant la recherche de pointe, voire proches de l'armement non conventionnelle, doivent en passer par l'aval des élus aux commandes de l'exécutif, puis encore passer sous le contrôle prétorien du Conseil d'État, sinon avant la signature du contrat, non pas a posteriori, de commissions parlementaires. Certes, le PDG d'Alstom fut convoqué en audition ad hoc, mais seulement après qu'il ait cédé son entreprise pour honorer les 772 millions de dollars d'amende que les actionnaires auront à payer aux motifs de non-respect des règles du marché et de pots-de-vin.
Autre constat, qui à lui seul devrait alerter l'opinion publique, relève de procès en pénal menés depuis l'étranger contre certains dirigeants d'entreprises françaises pour des motifs de corruption, reconnus et avoués en audience par leurs auteurs, alors même que ni le gouvernement, ni le parlement, ni aucune juridiction judiciaire de l'Hexagone ou de l'Union européenne, n'ont entrepris de se saisir, en amont desdites interpellations étrangères pour enquêter, interpeller puis juger leurs propres ressortissants. Faut-il croire que la France ne dispose d'aucun instrument d'alerte opérant pour s'emparer d'informations hautement stratégiques lorsqu'il s'agit de prévenir ou d'anticiper des affaires aussi déterminantes pour l'avenir de la Nation, dès lors que des enjeux économiques et industriels placés entre les mains irresponsables de dirigeants d'entreprise de droit privé risquent d'altérer l'intégrité du territoire national, d'où son indépendance financière, son patrimoine industriel et son équilibre commercial ?
Pourquoi doit-on inclure les émirs du Golfe et autres mollahs et ayatollahs de républiques islamiques dans cette dérive des pouvoirs et de la corruption ? Ne serait-ce pas en rapport avec les marchés juteux arrosés de bakchichs entre Alstom et les pétromonarchies de la péninsule arabique, puis troquer des marchés de construction contre des réfugiés avec les pays du Maghreb, puis encore enlever des contrats commerciaux en fermant les yeux sur les armements stratégiques iraniens et pour finir, pactiser avec l'Indonésie, le Pakistan et autres États islamiques adeptes du khalifat pour mieux s'y introduire ?
Au nom de l'industrialisation, du profit et même d'un prétendu humanitarisme pour sortir du marasme des pays en voie de développement, n'est-il pas indécent, voire immoral, de pactiser et de commercer avec des théocraties totalitaires, intolérantes, prédatrices, antisémites et antisionistes, en marge de toute considération éthique et des graves manquements aux conventions onusiennes des Droits de l'Homme ? Quid de l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et de la persécution des fidèles issus des autres religions ; ainsi que les recommandations de l'OIT sur le travail des enfants ? Assurément, si l'argent n'a pas d'odeur, le mercantilisme et les ententes glauques avec des États qui ne respectent aucune convention sociale ni valeurs humaine ou standard démocratique ne s'apparentent qu'à de l'argent sale.
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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