Le parc de Sceaux est situé en région parisienne, dans le département des Hauts de Seine.
Vaste de 184 hectares, le Domaine départemental de Sceaux, classé aux Monuments historiques, a été conçu par le plus célèbre des jardiniers français, André Le Nôtre.
Sous la commande de Colbert, grand ministre de Louis XIV, Le Nôtre magnifie le paysage en créant un parc monumental riche de 9 hectares de bassins et canaux,
de grandes perspectives, de terrasses, de cascades, de statues.
350 ans après sa création, le Département des Hauts-de-Seine, propriétaire et gestionnaire du site, a su conserver et restaurer tout le prestige de ce parc,
témoin vivant du style d’André Le Nôtre, que l’on nomme aujourd’hui « jardin à la française ».
En 1670, Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances, acquit la propriété.
Second personnage de L’État après le roi, Colbert allait faire de Sceaux, un domaine digne de son rang.
André Le Nôtre, opte pour un tracé clair et régulier fondé sur une composition à deux axes :
- Le premier axe nord-sud part de l’allée de Diane, traverse le bassin de Diane pour aboutir à l’Octogone,
- Le second perpendiculaire au premier, naît dans l’ allée d’honneur, traverse le château et les parterres de broderie et s’ouvre à l’horizon vers
le bois de Châtenay.
Colbert inaugurera le domaine en 1677 en présence du roi Louis XIV.
En 1683, Colbert meurt laissant le domaine à son fils, le marquis de Seignelay.
Le Nôtre poursuit son œuvre. Il commencera par augmenter la taille du parc.
Sur des terrains de nature marécageuse appartenant anciennement au territoire de Châtenay, il fait creuser le Grand Canal, pièce d’eau d’1km de long venant doubler
l’axe formé par l’Octogone et les grandes cascades.
A la suite de cela, la Terrasse de la tête du grand Canal ou Terrasse des Pintades sera construite.
Seignelay, tout en respectant le plan initial du parc de Colbert, a transformé et enrichi celui-ci.
Aux parterres, aux bosquets, aux cascades et au bassin de l’Octogone s’ajoutent le Grand Canal, le Boulingrin, les terrains boisés et les prairies de Châtenay
conférant ainsi aux jardins une extrême variété in-dissociée des parcs classiques dit « à la française ».
Source : http://www.hauts-de-seine.fr/cadre-de-vie/patrimoine-vert/les-parcs-et-jardins-du-sud/le-domaine-de-sceaux/