Quand j’ai vu cette immense bête agrippée à ma clôture, tout écarquillée, j’ai hurlé !
Je crois que mes voisins me pensent dérangée tellement j’ai hurlé de fois cet été avec toutes ces bêtes qui apparaissent dans mon jardin venant de nulle part. Du moins, je ne vois pas d’où.
Moi, qui déteste tout ce qui s’appelle bibites, je suis servie cet été.
J’ai déjà parlé du grillon que j’ai cru être une coquerelle. Merci, mon Dieu ! Ça ne l’était pas !
Mais là, c’est Spiderman. Oh yeah !
Non, je blague. Je n’ai vraiment pas dit Oh yeah !
Regardez-moi cette bête-là. C’est à frissonner.
Je crois qu’il pourrait sagir d’une Argiope bruennichi, une espèce d’araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae[1]. Communément appelée Argiope frelon, Argiope rayée, Argiope fasciée, Épeire frelon ou Épeire fasciée.
Cette espèce se rencontre en zone paléarctique[1], de l’Afrique du Nord à la Scandinavie et jusqu’au Japon. Originaire de la zone méditerranéenne on dit qu’elle s’observe depuis la fin du XXe siècle davantage en Europe[2]. Rien n’est dit de sa présence de ce côté-ci de l’océan, l’Amérique du Nord.
Bien, ça m’a tout l’air que le spécimen a fait un tour d’avion ou de bateau pour venir jusqu’au Canada. Peut-être bien par l’Arche de Noé ? Ça expliquerait bien des choses !
Ceci dit, à ceux qui se le demandent…
Non, je n’ai pas écrapoutillé la bête !
Après un court shooting photo, n’écoutant que mon courage, j’ai sorti un pot en verre et je l’ai capturée. Quelques trous sur le couvercle pour laisser passer un peu d’air. Shooting vidéo pour se rappeler de ma bravoure. Marche vers le boisé pour libérer la bête qui, à ce qu’on dit, ne serait aucunement dangereuse.
Retour à la maison, pensante.
Noé…
Cré Noé…
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