Pour Aloysius et son double.Les garçons qui font la vaissellen’ont plus l’air empruntéde leurs pères aux noires aisselles,quand ils buvaient le théau milieu de leurs péronnelles.Les garçons tricotent en riantdes bonnets d’opéra,et se coulent ainsi que des chatsdans les lits des divasqui les cajolent en ondulantde leur bel ornement.Les garçons seront désarméssi vous les gourmandezou les privez de leurs jouets,ou les montrez du nezdans les vestiaires mal aérés.Les garçons de ce temps voudraienttant qu’on les courtisâtqu’ils se tendent soudaindans leurs tenues d’équitationaux éperons têtus,et les voici tantôt saillantet tantôt ferraillant,se lançant fiers dans la batailledes messieurs qu’on empaille...