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Comme une baudruche qui se dégonfle

Publié le 29 octobre 2018 par Observatoiredumensonge

Le costume était trop large pour un comédien qui n'a pas la carrure d'un Président de la République...

Comme une baudruche qui se dégonfle
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Pour l'instant, nous ne voyons que le pire de l'ancien.

Par Claude Picard

Lentement, mais sûrement, une évidence s'impose à tous les observateurs : Macron, l'illusionniste, est fatigué de rejouer tous les jours sur la scène de l'Élysée.
Il a visiblement beaucoup de mal à reprendre le pilotage d'un rôle qu'il a lui-même confusément inspiré, mais qu'il a discrédité par ses multitudes postures malvenues, ses propos maladroits et certaines photos insidieuses. Balourdises d'un immature ou communication inopportune ? N'est-ce pas plutôt, tout simplement, que le costume était trop large pour un comédien qui n'a pas la carrure d'un Président de la République ? Plaisanterie mise à part, il n'en reste pas moins que jamais, en France, un chef d'État n'avait abîmé, à ce point, sa fonction.
Pourtant, on en a vu défiler des malveillants, des menteurs, des débineurs, des dénaturés, des magouilleurs, mais en aucun cas la nation n'avait été humiliée avec autant de morgue et de prétention. C'est à se demander si l'actuel grand timonier de la République est pleinement conscient de ses responsabilités.

Comme une baudruche qui se dégonfle


Il n'a fallu à peine plus d'un an pour que l'inconsistance de toute la Macronie apparaisse au grand jour ; désormais, ce mouvement politique qui se voulait " En Marche ! ", est plutôt immobile et se révèle être le plus gros tripatouillage politique que la France ait connu.
Cette coalition hétéroclite, non contente de recycler des personnalités sans envergures, venues de tous les partis traditionnels qui partaient à vau-l'eau, compte dans ses rangs un nombre incalculable d'opportunistes patentés prêts à tout pour continuer à exister d'une manière ou d'une autre. Et qui surnagent sur l'écume d'une idéologie européiste finissante.
Sans grande conviction, en tout cas pas plus que leur initiateur, ils nous avaient promis un monde nouveau, mais celui-ci a déjà des relents de cadavre en décomposition.
Signe emblématique du désarroi gouvernemental : le dernier remaniement ministériel, conçu dans la douleur, qui n'est qu'un replâtrage sommaire, surtout grotesque, étant donné l'état catastrophique dans lequel se trouve le pays.
Non seulement ce rafistolage ne réglera rien, parce que Macron et sa clique ont déjà aggravé l'essentiel, mais il va encore altérer tous les domaines régaliens. En premier lieu, la sécurité, qui a du souci à se faire en se retrouvant entre les mains du nouveau ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, un habitué, comme son maître, des petits dérapages verbaux et des prises de position pour le moins saugrenues : n'a-t-il pas dit, tout en regrettant, au passage, le comportement monstrueux de quelques islamistes, " l'islam est une religion de bonheur et d'amour " ? En relisant certains alinéas du Coran, on peut avoir des doutes...
Quant à ses attitudes d'évitement perpétuel, en toutes circonstances, elles ne sont pas rassurantes. Pas plus que son passé - pas très catholique - qui peut nous faire craindre le pire. D'autre part, il paraîtrait que l'attribution de ce ministère ait été exigée par l'intéressé lui-même : " Manu, ou tu me donnes ce ministère, ou je te lâche ". Vraie ou fausse, cette injonction fait beaucoup parler dans le Landerneau politique.
La Macronie se dégonfle comme la baudruche qu'elle est : pleine de vide ! Qu'elle se déballonne, c'était prévisible, puisque son créateur avait cru pouvoir inventer un nouveau parti politique, avec un peu de bonne volonté et d'un simple claquement de doigts.
Par ailleurs, quand la Nation a besoin de restructuration, de sécurité et de fermeté, promouvoir une idéologie libérale, brutale pour les plus fragiles, n'arrange rien à l'affaire. Surtout, on ne compose pas un gouvernement avec des ectoplasmes. De toute façon, un changement de gouvernement, quel qu'il soit, ne résoudra pas les problèmes de la France tant que l'actuel chef de l'État sera à la manœuvre.
Car le problème, c'est lui !

Claude Picard

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